LE BATEAU

Notre troisième et certainement dernier bateau est un 

OVNI 435. 

Ce choix, murement réfléchis, a découlé de nombreuses lectures et témoignages que je ne détaillerai pas ici car d’autres l’ont déjà fait avant moi. Les avantages (et bien sûr les inconvénients assumés) de l’aluminium et de l’option dériveur intégral ont cependant pesé très lourd dans ce choix.

Nous trouvons l’objet de nos rêves chez ARZAL NAUTIQUE (https://www.arzal-nautique.fr/) en novembre 2016. Il s’agit d’un OVNI435 de 2006 nommé DIDI qui est en parfait état. Ce bateau a été acheté neuf par un plaisancier italien qui l'a baptisé du nom de son petit chien DIDI. Il a navigué en méditerranée avant d’être vendu à un plaisancier anglais, son actuel propriétaire. Nous sommes immédiatement conquis par ce bateau et engageons sans tarder les négociations avec son propriétaire anglais. Le compromis de vente est signé le 19/12/2016.

En route pour la cale de mise à l'eau

AN AVEL bien dans ses sangles !

Et hop ! A l'eau ...

Les résultats de l’expertise par Benjamin LE SAOUT expert maritime et l’analyse de l’huile du moteur nous confortent dans notre décision. Puis la signature du contrat et le paiement s’enchainent à un rythme soutenu. Et le 26/01/2017 DIDI est à nous. 4 mois se seront écoulés entre la décision de vivre en bateaux, la vente de MAYA puis l’achat de DIDI !

Comme nous n'avons pas de chien DIDI, à Noël, nous lançons un concours avec les enfants pour trouver un nouveau nom au bateau. Le concours est gagné par notre fils et DIDI s’appellera désormais AN AVEL qui veux dire LE VENT en breton et qui regroupe une lettre des prénoms des 6 membres de notre famille.

En Avril nous retournons à ARZAL pour prendre possession de notre bateau et le ramener au CROUESTY. La prise en main proposée par ARZAL NAUTIQUE est la bienvenue avant notre départ. Nous ne sommes pas novices, mais AN AVEL nous semble bien grand et les équipements bien compliqués par rapport à MAYA que nous connaissions du bas de la quille à la tête de mât.

Le retour se passe néanmoins sans encombre et se termine dans un grand bord de près, avec un vent régulier qui monte progressivement à 20 nœuds et une mer peu agitée. L’arrivée au katway est par contre beaucoup plus hasardeuse en raison de la taille du bateau que nous n'avons pas encore dans l’œil et de la dérive que nous avions relevé pour passer l'entrée du port. Mais cette arrivée "dans le ponton" au sens propre, nous donne l’occasion de sympathiser avec Pascal et Sylvie, nos nouveaux voisins de ponton.

Nous rentrons à Paris en pensant déjà à nos vacances d'été. A notre grande joie, les enfants ont prévu de passer 15 jours avec nous à bord d'AN AVEL. Nous serons 6 adultes et un petit bout de choux nommé Camille; né en janvier 2017.