LA GENESE

Ma rencontre avec la voile a commencé à 14 ans, pendant une colonie de vacances à Loctudy ou mes parents m'avaient inscrit pour le mois de juillet et ou j'ai découvert le plaisir de la glisse sur dériveurs ... et des dessalages. Ce plaisir s'est rapidement transformé en une passion qui ne m'a plus quitté et qu'à l'age de 17 ans, j'ai naturellement transmis à ma petite amie qui allait devenir mon épouse. 
 

De séances de dériveurs en club en stages aux Glénans, nous avons continué à profiter de ce loisir formidable jusqu'à la naissance de nos enfants en 1982 et 1984. Et c'est en 1995 que notre passion a été ravivée à l'occasion d'une promenade sur les pontons de Saint Quay Portrieux.

L'année suivante, nous avons acheté pour 3 800 € (25 000 Francs à l'époque) au Mille Sabord, un Kelt 620 que nous avons appelé l'AS (comme Alain et Sylvie) de Cœur et que nous avons intégralement restauré et équipé.  Entre 1996 et 2000, l'AS de Coeur, nous a permis d'écumer la Bretagne sud entre Loctudy et Le Croisic et de faire nos premières armes en croisière côtière.
 
L'AS DE CŒUR après l'achat

Avant

Après

Avant

Après

Après

Après

L'AS DE CŒUR prêt à retourner nager après sa remise en état

Premières vacances sur L'AS DE CŒUR rénové


Les enfants grandissant et le budget également, nous avons acquis en 2000 un SUNLIGHT 30 auprès d'un charmant couple de Dunkerquois, Claude et Suzelle, qui faisait du bateau au sein du Club des Dauphins (Je les salut s'ils lisent ces lignes au hasard de leurs navigations sur Internet 😉). MOUSSAILLON que nous avons rebaptisé MAYA (des prénoms de nos enfants MArie et YAnn) a rapidement trouvé sa place au port de Saint Valery En Caux puis au port du Crouesty en 2013. Au gré de nos navigations, Maya nous aura porté pendant 17 ans de la côte d'Albâtre à la côte sud de l'Angleterre puis en Bretagne sud. 


Apéritif du soir à bord de MAYA



MAYA en mouillage à Groix

En carénage à Saint Valéry en Caux

MAYA vue du mât

MAYA devant le Tréport. Merci à Joe et Luc pour cette belle photos


Sur ATAO un bateau copain et Maya en arrière plan


Et c'est en 2017 que l'envie d'aller encore plus loin nous a pris. Nous en rêvions adolescent et la retraite allait nous permettre de réaliser notre rêve ...


Et dés lors que nous avons fait le projet de vivre sur un bateau et de voyager, de nombreuse questions se sont posées :
  1. Pour quels objectifs personnels et pour aller ou ?
  2. Quelles vont être les étapes successives pour faire aboutir notre projet ?
  3. Quand pourrons nous envisager notre départ et combien de temps durera notre voyage ?
  4. Avec quel bateau, quelles ressources financières et quelles compétences ?
Ces 4 simples questions en ont entrainé de nombreuses autres ... Et des évènements imprévus comme la naissance de 3 petits enfants ou encore la pandémie de COVID 19 nous ont amenés à adapter notre projet.

Notre 3ème bateau sera un OVNI435 et s’appellera AN AVEL 

 
En route pour le carénage au port du Crouesty (Merci à Fabie pour cette belle photo)

AN AVEL vue du mât

Au ponton à Port Aliguen

Échouage à Sauzon

Ce blog sans prétention propose de partager :
  1. L'histoire de ce projet qui se construit au fur et à mesure de nos expériences 
  2. Un certain nombre d'informations collectées auprès d'amis marins et sur le Net.
  3. L'envie de partir sur la mer, sachant qu'en dépit de ce qu'a dit Eric Tabarly "La voile, c'est le moyen le plus lent, le plus cher et le plus inconfortable pour aller d'un endroit ou on est bien vers un autre ou on a rien à faire", la mer et la voile permettent aussi de vivre une vraie aventure et de découvrir de nouvelles sensations comme arriver de nuit dans un port inconnu, sentir le bateau glisser sur l'eau avec ses voiles bien réglées, arriver à surmonter les difficultés d'un vent fort ou d'une mer trop formée qui semblaient à la limite de ses compétences. Et à chaque départ, la sensation d'aller découvrir un monde nouveau ...  
Alain et Sylvie 

"Je suis debout au bord de la plage.
Un voilier passe dans la brise du matin,
et part vers l'océan.
Il est la beauté, il est la vie.
Je le regarde jusqu'à ce qu'il disparaisse à l'horizon.
Quelqu'un à mon côté dit : « il est parti !»"
William Blake












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