JUILLET 2020 - ESPAGNE

JEUDI 02 JUILLET 2020 - LE GRAND DÉPART

Nous y voilà, le grand jour est enfin arrivé ! Voilà bientôt 3 ans que nous attendions ce moment et bien que l'épidémie de COVID 19 nous ait quelque peu compliqué la tâche, nous n'avons jamais vraiment douté que nous larguerions les amarres cette année. 

Nous sommes maintenant au Crouesty et nous nous occupons des derniers préparatifs comme l'avitaillement, le complément de pharmacie et les derniers réglages technique du bateau comme le changement de la chaîne de mouillage et l’installation de retenue de bôme.

La Pharmacie préconisée par le CCMM : Il va falloir organiser et mettre tout cela en boite

Sylvie retournera à Paris pour ramener la voiture que nous confions aux bons soins de notre charmante voisine Christiane. Elle aura pour mission de confiance de la faire tourner 1/4 d'heure tous les mois pour maintenir la batterie et de la déplacer de quelques centimètres pour éviter la déformation des pneus. 

Mais aussi et surtout, Sylvie profitera des derniers moment avec nos enfants et nos petits enfants pendant que je travaillerais sur le bateau 😭.

A son retour le temps est maussade et la météo à venir incertaine. n'ayant pas navigué depuis plus de 6 mois et ayant obligatoirement perdu quelques réflexes, nous décidons d'attendre une météo favorable pour la traversée du Golf de Gascogne. Et en attendant, nous profitons du temps qu'il nous reste pour le partager avec nos amis de Sauzon et de Normandie. Ces derniers profitent d'une semaine de vacances sur leur bateau ATAO avant de le ramener à St Valéry-en-Caux pour le vendre ... et acheter plus gros !

La météo se présente bien à partir du jeudi 2 juillet avec un vent de 20 nœuds orienté Nord-Ouest. Nous pourrons donc naviguer au travers jusqu'au bout sans changement d'amure. Et c'est parfait pour nous car depuis l'installation de la trinquette sur enrouleur et en l'absence de barres de flèches poussantes, nous devons désormais compter avec les bastaques. Avec un vent de travers tout du long, nous installerons la bastaque au vent à tribord et la retenue de bôme sous le vent à babord et nous ne toucherons plus à rien jusqu'à l'arrivée 😃. 



Dernières soirées avec nos amis de Normandie Fabi, Océane et Marc et Xavier sur ATAO et nos amis de Sauzon chez Michèle et Victor dans leur magnifique maison au bord de l'entrée du Golf du Morbihan, puis quelques jours plus tard à l'apéritif sur AN AVEL puis au restaurant avec Catherine et Christian et Paule et Laurent. 

Nous emporterons avec nous les petits cadeaux qu'ils nous on fait et qui nous ont beaucoup touchés. Certains ne devront pas être ouverts ou consommés avant notre arrivée au Antilles. Nous promettons solennellement ! 😉







Le jeudi à 9h00 très précise (les marins se doivent d'être ponctuels 😉!), nous larguons les amarres avec l'aide d'Anne et de François qui se sont levés aux aurores pour nous dire au revoir. Anne et François ont acheté le bateau de Victor, un beau REM1200 très bien entretenu avec lequel il écument la côte Atlantique. Ils ont le projet de descendre à Porto avec Victor puis de remonter tranquillement jusqu'à Brest. Victor pour sa part repartira de Porto en avion pour rejoindre sa famille. Ils partiront très peu de temps après nous et nous aurons peut-être la chance de passer un jour ou deux ensembles en escale. En attendant, leur aide bienveillante est la bienvenue car notre départ manque un tout petit peu de coordination 😕.

 

Et nous voilà enfin sur l'eau !! Quel plaisir de sentir le bateau glisser et bouger sous ses pieds, avec sa carène toute propre et ses voiles réglées au mieux ... Nous profitons de ces moments sans nous douter que d'autres moment plus intenses arrivent sur nous à pleine vitesse ...!

De grand coups de trompes retentissent tout à coup derrière comme pour un départ du Vendée Globe (enfin presque 😂 !). Nous nous retournons rapidement pour apercevoir les bateaux de Christian et de Laurent respectivement à bâbord et à Tribord d'AN AVEL. Ils sont sortis du Crouesty accompagnés de Catherine, Paule et Victor pour nous dire au revoir. Michèle n'a pas pu venir en raison d'un rendez-vous mais elle est avec nous en pensée et nous communiquons par WhatsApp. Ils nous accompagnent pendant un moment puis repartent en direction du Crouesty. C'est vraiment super et nous sommes très émus ! Merci les amis ! 


 Une autre surprise, Victor nous à fait un petit montage vidéo !



Et Catherine, poétesse à ses heures  a sorti la plume pour écrire quelques vers :

"La petite voile au lointain qui s'éloigne de nous
C'est un autre destin qui se noue
Bien sûr on a les yeux un peu humides
Mais le sourire de vous savoir heureux d'avoir largué les bouts"

Merci à vous deux !

AN AVEL est bien lancé maintenant et nous nous éloignons petit à petit de la côte ...













En route pour le Golf de Gascogne


GOLF DE GASCOGNE ET ARRIVEE A GIJON LE 04 JUILLET 2020

La première partie de la traversée est conforme à ce que la météo nous avait annoncé soit un vent d'environ 15 à 20 nœuds orienté Nord ouest et une houle de 2m orientée également Nord ouest. 

Nous constatons rapidement que la chaîne neuve de 100m embarquée avant le départ et les 40m de chaîne conservés de l'ancien mouillage pour un mouillage de secours pèsent trop lourd à l'avant du bateau et le font enfourner dans la vague. Cette situation peut être dangereuse par mer forte et il faudra nous débarrasser des 40m supplémentaires de chaine et de ses 90 kg à la première occasion.

Également le bateau est bruyant : un réa qui tape en tête de mât, l'ancre que je n'ai pas voulu mettre sous tension au guindeau pour le préserver, et tout un tas de petites choses plus ou moins bien arrimées à l'intérieur du bateau. Nous allons tenter de repérer tous ces bruits et nous ferons le nécessaire à l'arrivée pour arrimer tout cela correctement.

Les quarts de nuit ne sont pas évidents à deux. Lors de notre première traversée en 2019, nous avions effectué des quarts de 3 heures et nous nous en étions plutôt bien sortis, à condition de pouvoir dormir dans la journée pour récupérer un peu de sommeil. Cette fois nous tentons des quarts de 6 heures (21H00 - 3H00 / 3H00 - 9H00). Cette organisation va s'avérer quasiment intenable et me conduira pour ma part à piquer un roupillon de temps à autre dans le carré ou le cockpit après avoir installer les alarmes sonore sur l'AIS et le radar. Sylvie quand à elle semble avoir tenu le coup avant de s'écrouler au matin et dormir pendant 6 heures ! Comme nous sommes obstinés, nous réitérerons la nuit suivante avec le même résultat avant d'invalider définitivement cette organisation. Nous essaierons d'autres réglages lors de navigation nocturnes ultérieures.

Et pendant que nous nous occupons agréablement avec nos quarts, le vent en profite pour tourner au Nord Nord-Ouest en mollissant, ce qui nous oblige à changer notre cap plus au sud pour ne pas nous retrouver plein vent arrière. En milieu de la deuxième nuit il est tombé à 6 nœuds réels et nous devons envoyer le moteur sous grand voile seule bordée. Nous passons progressivement du cap au 160° au 210° et faisons cap maintenant sur Gijon ... Nous nous consolons en pensant aux kilomètres d'excellents saucissons et chorizos que nous allons pouvoir y déguster 😁 ... 

Après le passage du 45ème parallèle, nous ouvrons une bouteille de Côte du Rhône "Parallèle 45" que nous ont offert notre fille Marie et notre gendre Jérôme avant notre départ. Du coup les quarts de nuit sont encore plus difficiles à tenir mais cette fois, on s'en fiche. Hic ! 😜





Côté pêcheurs, nous en rencontrons quelques uns mais pas autant qu'en 2019 et jamais en route de collision. L'AIS est une aide très précieuse pour les repérer. 


Pour la 2ème nuit en mer, le vent est presque complètement tombé et nous pouvons profiter pleinement d'une belle nuit de pleine lune.

Couché de soleil et levée de la lune ... en même temps !

Nuit de pleine lune sans nuages

Cap sur Gijon au 209°

Nous arrivons en vue de Gijon vers 11h du matin.

AN AVEL vue de l'AIS envoyé par un copain

Terre !
 

Habituellement, Gijon est occupé principalement par des voiliers français en escale pour les vacances ou comme nous pour un plus long voyage. Mais à notre arrivée nous découvrons un port vide. Est-ce trop tôt dans la saison ? ou l'effet de l'épidémie de Covid 19 qui a fait renoncer les plaisanciers ?





GIJON DU 04 AU 08 JUILLET 2020


Notre premier jour à Gijon est consacré au traitement des petites anomalies détectées pendant la traversée du Golf de Gascogne comme la chasse aux bruits indésirables en navigation, la réparation de la petite cafetière Nespresso 12V de Sylvie, bien utile pour un café serré en cours de nuit et qui vient de tomber en panne ou encore le démontage du réa inutile en tête de mât.

 Sylvie démonte et nettoie la cafetière qui finalement remarchera !



On voie bien les marques ou le réa à tapé toute la nuit

Nous devons également comprendre pourquoi la radio VHF et le récepteur NAVTEX n'affichent ni l'heure ni le positionnement du bateau. Ce dernier point est très important car en l'absence de ces informations, il est impossible de communiquer la position du bateau via la fonction ASN (Appel Sélectif Numérique) de la VHF. Cette fonction permet de lancer un appel de détresse automatique aux stations à terre ou au bateaux environnants dans le rayon d'émission de la VHF qui se situe au alentours de 25 milles nautiques à la puissance d'émission de 25 Watts. Après vérification de la solidité des connexions, le problème est rapidement résolu avec l'aide de l'installateur d'Electronique du Golf qui a réalisé l'installation d'une partie des équipements : Une case n'avait pas été cochée dans le paramétrage du multiplexeur "Miniplex" qui permet de faire dialoguer ensemble plusieurs appareils aux normes de communications différentes comme NMEA0180, NMEA2000 ou encore SeaTalk utilisé par Raymarine.

La case GPLL dans la colonne 1 est maintenant cochée !

Gijon (qui se prononce "Rironne") a été un petit port de pêche tranquille jusqu'au début de 18ème siècle. C'est aujourd'hui une station balnéaire et une destination touristique majeure de la côte Asturienne. La moyenne d'âge de la population se situe bien en dessous de celle des autres villes et villages d'Asturie, ce qui en fait une ville vivante et une place forte de la fête.

Les Asturie (Et la Galice voisine plus à l'ouest) font partie des 8 pays Celtes avec l’Écosse, l'Irlande, le pays de Galle, la Cornouaille, l'Ile de Man et la Bretagne. Il n'est pas rare d'y entendre le son de la cornemuse locale à 3 tubes : la gaïta asturiana

Les Asturies sont également réputées pour le cidre et la charcuterie.

Nous ne nous sommes pas trompé de port, nous sommes bien à Gijon !

Monument en bouteilles de cidre à la gloire des alcooliques 😜

Grande plage de San Lorenzo vue de l'Est

Grande plage de San Lorenzo vue de l'Ouest

Une église au pied de la plage de San Lorenzo

Anciens Termas Romanas mis à jour en 1903 dominés par une piscine moderne d'eau chaude




LA COROGNE DU 09 AU 17 JUILLET 2020

Pour bénéficier du jour en fin de parcours et à notre arrivée le 09 juillet à la Corogne, nous décidons de partir le 8 juillet à 19h de Gijon. La météo prévoit un vent de 15 nœuds en moyenne orienté au Nord-Ouest mais encore une fois le vent mollira en cours de route et nous ne pourrons naviguer sous voile que la moitié du trajet. 


Photo des instruments pour le livre de bord

Pilote et co-pilote



Un pêcheur à la traine au thon avec ses longues cannes à pêches

Un orphie pêché par Sylvie pendant qu'Alain dort

Nous ne sommes plus très loin de la Corogne

La COROGNE, 2ème plus grande ville de la Galice après VIGO, justifie grandement une escale de quelques jours avant d'aller affronter la "Côte de la Mort". C'est un port très ancien ou Jules César en personne débarque en 61 avant J.-C.. A la fin du 1er siècle, les romains y font construire un phare de 55 mètres : la Tour d'Hercule. Celle-ci après avoir été dévastée par les invasions normandes puis délaissée, est aujourd'hui, après rénovation, le plus vieux phare en activité dans le monde. Il est possible de la visiter jusqu'à la lanterne pour les courageux que 235 marches inégales n’effraient pas (nous les avons compté !). En raison de l'épidémie de Covid19, le phare n'accepte que 4 visiteurs en même temps.

Non loin de la tour d'Hercule, l'aquarium vaut également le détour. Ne surtout pas passer à côté du repas des phoques qui a lieu tous les jours à 17h précises dans les bassins extérieurs !

Bien sûr, comme partout en Espagne, le port du masque est obligatoire dans les lieux publics. Et le personnel ne rigole pas. En visitant l'aquarium,  Sylvie avait abaissé son masque pour se moucher et avait oublié de le repositionner sur le nez. Un gardien lui est tombé dessus en la menaçant avant toute discussion d'appeler la police si elle ne le repositionnait pas immédiatement ... 😱!

Le système de bus pour aller en ville est très pratique et ne coûte que 1,20 € par personne quelque soit la durée du trajet. Pour les lignes, la localisation géographique des stations et les horaires, nous avons utilisé le logiciel "Moovit" pour Androïd qui nous a permis de ne jamais nous perdre.

La vieille ville avec sa magnifique place principale "Maria Pita", ses édifices, musées et églises, sans oublier ses nombreux petits restaurants et ses rues piétonnes doit être visitée (la Calle de la Florida préférée de sylvie). 

En cas de besoin, il ne faut pas hésiter non plus à descendre plus au sud ou se trouvent beaucoup de commerces et un hyper marché Carrefour.


Sur la route de la tour d'Hercules


La tour d'Hercule

Le gardien du phare à l'époque ou il était devenu forteresse

Vue plongeante sur les 235 marches !
  
 Tempête en haut de la tour d'Hercule


 La rose des vents vue du haut de la tour d'Hercule

La grande rose des vents en céramique ( en contrebas de la tour d'Hercule)


Aquarium : Personnage constitué de déchets collectés sur les plages de la Corogne



Impressionnante murène ... 😱, gracieuse raie 😃 !

A table les phoques ! Et on mange au coup de sifflet !

La place Maria Pita, 4 fois veuve (Maria Pita) et héroïne de la résistance de la Corogne contre le blocus imposé par les forces navales de Francis Drake






 Le Castelo de San Anton, un lazaret devenu prison par la suite

Le Castelo de San Anton et son musée de pièces rares d'époque préhistorique à moyenâgeuse, collectées autour de la Corogne


Il fallait être drôlement fort pour s'échapper du Castelo (L'extincteur n'est pas d'époque ...!😜)

Vue des remparts du castelo de San Anton. La vieille ville au fond

Anne et François, accompagnés de Victor nous rejoignent à la Corogne sur Guinic, leur RM1200, pour la première escale de la croisière qui les conduira jusqu'à Porto. Il remonteront ensuite tranquillement jusqu'à Brest ou les attend leur fille. Victor de son côté repartira en avion de Porto  destination le sud de l'Espagne avec sa famille.


C'est l'occasion de boire un coup tous ensembles le soir sur Guinic et de fêter l'anniversaire de Victor avant de partir à la recherche d'un restaurant dans la vieille ville

 Victor fait le clown 😄

De gauche à droite sous leurs masques, prêts pour le cambriolage de la banque de la Corogne : Anne, François, Alain et Sylvie

Et le lendemain soir : Apéro et paëla sur An Avel, pour fêter dignement le dernier jour d'escale de Guinic à la Corogne. La paëla commandée au restaurant de la marina s'avère excellente.





Le lendemain, Guinic repart pour Camarinas. Le passage de la Côte de la Mort (Brrrr!) ne sera pas facile car le vent bien que portant souffle à plus de 30 noeuds. Le passage entre la pointe de Monte Farelo et le cap Villueira est difficile car le vent vient désormais de travers Ils finiront avec 3 ris dans la grand voile et autant dans le génois.

 
Départ de Guinic, bonne route les amis !

Le lendemain, nous nettoyons le plat de paëla avant de le rendre au restaurant en échange de la caution de 10€ que nous avions laissé. Le nettoyage sera rapide car les mulets du port ont consciencieusement nettoyé le plat à notre place. Trop forts les mulets du port 💪 !


En allant reporter le plat de paëla au restaurant, je faits la triste découverte d'un dauphin mort sur le port, probablement ramené dans le filet d'un pêcheur. Un policier surveille les abords pour dissuader les curieux d'approcher et demande l'enlèvement du pauvre cétacé ... 




L'expérience de Guinic nous ayant quelque peu refroidis, nous attendons que la météo soit plus favorable pour partir à Camarinas. Nous avions l'intention de passer 1 journée pour visiter Saint Jacques de Compostelle au départ de Camarinas, mais comme nous avons du temps, nous louerons une voiture et nous partirons de la Corogne, ce qui nous permettra de visiter l'arrière pays. 

Pour 63€, nous réservons une petite Citroën par internet  et nous la récupérons le lendemain matin à la gare ferroviaire de la Corogne. Et nous voilà partis pour la ville sainte de Galice.

En arrivant sur la place de la cathédrale, le petit train nous tend les bras pour faire un tour rapide de la ville. Bien que la vieille ville avec son dédale de rues étroites et la cathédrale soit superbe, nous avons trouvé que le reste de la ville ne présentait que peu d'intérêt. Nous nous cantonnons donc à la visite de la vieille ville, de ses monuments et de ses musées ou il y a déjà beaucoup à faire. 

La cathédrale est splendide de l'extérieur, mais nous sommes déçus par la visite de l'intérieur défiguré par les échafaudage de toutes sorte. La cathédrale est en rénovation au moment de notre visite.

Le musée de la cathédrale présente des tableaux et des pièces religieuses d'une rare beauté dont certaines datent du 12ème siècle. Malheureusement les photos étaient interdites et nous ne pouvons en présenter dans notre blog.

 

Départ du Petit train depuis la place Praza da Quintana
 La cathédrale vue du petit train
 La cathédrale vue du petit train
 
Mosteiro San Paio de Antealtares vu du musée de la cathédrale
 

Attention : personnes sujettent au lumbago s'abstenir 😩




La vieille ville
 



 

Les toits de la vieille ville vu du musée de la cathédrale


En regardant la météo du lendemain le soir sur le logiciel Time Zéro, je repère le signal AIS d'un avion. En y regardant de plus près, il s'agit d'un avion du SAR (Search And Rescue) qui tourne sur la zone, peut-être à la recherche d'un bateau en difficulté ... Je ne savais pas qu'il était possible d'attaper des avions à l'AIS !

Un avion du SAR à l'AIS


La météo s'annonce désormais favorable et nous décidons de partir le surlendemain pour Camarinas.




 CAMARINAS DU 18 AU 22 JUILLET 2020


 
 Bye bye la Corogne ✋

Bye bye la Tour d'Hercule ✋



Camarinas est un petit port sympathique, mais nous n'avons pas trouvé la vie très jolie. Le port n'est pas très bien abrité du vent de Nord Est quand il s'engouffre dans la ria et le clapot au ponton dans ce cas est très important.

La promenade au phare de la pointe de Villueria est a faire. Avec une longueur de 15 kms aller par la côte et retour par la route, elle est un peu longue pour nous qui devons (espérons ... 😉) perdre encore quelques kilos. Mais les paysages y sont variés : chemins ombragés dans des forêts de pins, d'eucalyptus, petites plages désertes, vagues s'écrasant sur les rochers. En cours de route il est possible de gravir une petite colline pour aller visiter l'ermitage de la Virxe do Monte mais nous ne l'avons pas fait de peur de perdre nos dernières ressources et d'être obligés plus tard de revenir du phare sur un brancard 😁. Nous faisons le retour du phare par la route, qui est agréable également, mais qui est surtout plus courte ! Elle nous donne l'opportunité de passer par le parc éolien.

  La promenade du phare

 
Chemin ombragé au milieu des pins


Gangue de graines d'eucalyptus

... Et entre autres activités, nous aimons bien fabriquer des masques contre le Covid19 et se faire pincer les doigts par les goélands blessés sur les pontons 😁 ...


Atelier couture ...

Ouille, elle pince la mouette !

Nous quittons  Camarinas pour une petite navigation de 30 nautiques au moteur. Direction l'Ensenada de Sardineiro ou nous mouillerons notre ancre et notre belle chaîne toute neuve.



ENSENADA DE SARDINEIRO DU 22 AU 24 JUILLET 2020

En arrivant sur place, nous découvrons une charmante petite plage ou nous mouillons par 8m de fond à marée haute.

Le lendemain matin, nous testons pour la première fois les roues arrières de l'annexe fraîchement installées, qui vont nous permettre de monter l'annexe en haut de la plage sans effort. Malheureusement, au moment de les renverser, Sylvie me signale qu'elle ont été montées à l'envers ... 😕. Grosse panique, mais ce n'est finalement pas grave : Hop ! démontage des axes, inversement de côté des roues, remontage des axes et voilà les roues à l'endroit ! Et effectivement, une seule personne à l'avant qui soulève et qui tire suffit pour monter l'annexe sans efforts. Alors, qui c'est le plus fort ? 💪

La ville par elle même n'a pas beaucoup de charme, mais la promenade en bord de plage est très agréable. Il y a sur la droite dans la rue principale, une bonne boulangerie ou nous achetons du pain frais et quelques pâtisseries locales (Vouiiii, vous avez bien raison ! on s'en fiche des kilos à perdre, nous souffle une petite voie ... 😈).

Le lendemain, nous allons nous tremper les pieds dans l'eau sur la plage. Mais pas plus haut que les pieds car l'eau est à 15° Glagla ! 

Et pour le déjeuner de midi (enfin plutôt de 15h car nous commençons à nous habituer aux horaires des repas espagnoles ...), nous nous arrêtons dans un petit restaurant avec vue sur la plage et An Avel au mouillage.

Passage du cap Finisterre

Finisterra
An Avel au mouillage

15 degrés, c'est froid pour se baigner

Les pieds dans l'eau, mais pas plus ...

La plage avec An Avel au fond sur la droite

Le petit restaurant du midi à 15h ... avec toujours An Avel à droite

Horreos : silos à grains construit en pierre. Nous en avons vu plusieurs dans d'autres villes de Galice. Ils sont utilisés pour la conservation du maïs, des pommes de terre et accessoirement de la viande et du poisson


MUROS DU 24 AU 27 JUILLET 2020

Le vent est quasiment nul quand nous partons de Sardineiros au matin du 24 juillet. Comme nous sommes au moteur, plein d'espoir, j'en profite pour faire prendre un bain à mon leurre mais sans succès.

Nous avions abandonné les appels VHF sur le 9 en approche des ports car nous n'avions jamais de retour. Nous pratiquons de même en entrant dans la marina de Muros. Et là, pas de chance, le capitaine du port nous attend le sourcil froncé et nous reproche de ne pas avoir appelé à la VHF 😜😜. Tout s'arrangera avec des excuses et l'échange d'une ou deux plaisanteries ! Pedro, le capitaine de port est finalement très sympathique et serviable, il parle un peu le français. La capitainerie fait également Office de Tourisme. Les sanitaires sont acceptables.

Muros est un gros port de pêche et sans doute la ville la plus charmante que nous ayons vu jusque là, avec de belles petites rues étroites bordées de maisons en pierre. Beaucoup de commerces y sont présents : super mercados Gadis en sortant du ponton sur la gauche, boulangerie pâtisserie dans la Rua Ancha qui donne sur la route qui longe le port sur la droite en sortant du ponton, boutique d'articles de pêche un peu plus loin toujours sur la droite le long de la route, poissonnerie sur le quai à gauche en sortant du ponton ...

Les tarifs des restaurants sont un peu chers mais Muros semble être une station balnéaire réputée en Galice. Ceci explique cela ...

Le 25 juillet nous partons faire des courses car la cambuse commence à crier famine et nous aussi. Pas un seul commerce d'ouvert ... nous apprenons que le 25 juillet est une fête nationale en Galice. Pas de chance. Nous retournons au bateau, dépités et le sac vide ...  

Entrée dans la ria de Muros

San Francisco (On dirait pas hein ! 😀)

Le port de Muros


An Avel entre deux bateaux à moteurs

Tour d'horizon du port de Muros

Bizarre ces nuages qui tombent sur Muros. Finalement il ne tomberont pas plus bas ...

Ci-dessous une série de photos de MUROS intra-muros 😃




















RIA D'AROSA DU 27 AU 31 JUILLET 2020

Anne et François remontent vers Brest avec leur REM1200 et nous nous croisons de nouveau pour un mouillage devant le port d'ESCARABOTE au fond de la ria d'Arosa. A notre arrivée, ils nous rejoignent sur An Avel et nous partageons quelques verres de sangria avant de partir à la recherche d'un restaurant. Nous en trouvons un devant la plage. Anne parle espagnol et ce sera l'occasion pour nous de sortir du raxo par ailleurs très bon, et d'enrichir notre expérience culinaire, couteaux, calamars grillés, moules farcies et petit poivrons verts grillés au menu 👍

Le retour se fera de nuit. François, prévoyant, a allumé son feu de mouillage avant de partir et emmené avec lui un sac étanche avec projecteur et lampe frontale. Il faudra que nous suivions son exemple pour les prochaines fois ....

Ils repartiront le lendemain matin après un rapide passage sur An Avel afin que nous leur montrions le passage que nous avions suivi la veille pour entrer dans la ria.

Départ de Guinic le 28 juiilet 2020

Nous profitons de la journée pour nous promener sur la plage et visiter le centre ville de Boiro, ses nombreux commerces et son marché couvert de fruits et légumes, viandes, poissons et crustacés. Dans un commerce chinois (Nous en avons trouvé un dans chaque ville espagnole que nous avons visité), nous trouvons également un nouveau réservoir d'essence pour l'annexe pour remplacer le notre qui était cuit par le soleil et qui fuyait.

Panorama de la plage et AN AVEL au mouillage

Retour de courses à Boiro

Nous repartons d'Escarabote pour redescendre la ria et aller mouiller au nord de Cambados non loin du port.

En quittant le mouillage d'Escarabote, nous passons à travers les parcs à moules ce qui nous fait éviter un détour. Cela semble autorisé car les pêcheurs que nous croisons et qui travaillent sur les parcs ne nous font aucun signe de mécontentement. Le vent est orienté à 150° et nous envoyons la trinquette pour lui faire prendre l'air pour la première fois ! Nous la maintiendrons jusqu'à l'entrée dans le mouillage de Cambanos avec 4,5 noeuds de moyenne.

Le mouillage n'offre pas un paysage très pittoresque, mais il a l'avantage d'être à portée d'annexe de Cambados et de son ancien village de pêcheur. Le centre ville de Cambados quand à lui possède plusieurs monuments historiques remarquables et un musée du vin.

Pour rejoindre le vieux port de Cambados nous devons traverser l'entrée du port de pêche en annexe et celà n'est pas simple car les pêcheurs entrent et sortent à pleine vitesse, nous contraignant à un détour au large.

Nous laissons l'annexe sur la plage devant l'ancien village de pêcheurs et partons visiter la ville. En nous retournant avant de partir, nous apercevons 2 gros dauphins qui nagent dans le port. Ce sont sans doute ceux qui nous ont accompagné en arrivant sur le mouillage et qui semblent être des habitués des lieux.

Deux dauphins dans le port

Après visite de la ville, nous déjeunons dans un restaurant non loin de la place de Fefinans. Nous commandons notamment un plat de petit poivrons frit que nous avions expérimenté avec Anne et François et qui nous avaient bien plus. Ce que nous ne savions pas, c'est que la tradition locale impose qu'un petit piment vert soit glissé dans le plat. Il a été bien posé sur le dessus du plat et évidemment, ce sera le premier que nous mangerons 😕.

Le pont qui rejoint le village des pêcheurs à l'ancienne tour de guet

Ancienne tour de guet censée avertir les habitants des invasions Vikings

Ruine de la tour Vikings

Vue du pont depuis la tour

Maison de pêcheur. Il n'est pas certain que les coquilles St Jacques soient d'origine ...

Place de Feffinans et ses curieux balots de filets de pèche multicolores


L'église St Benoit

Rue de l'ancien village des pêcheurs

Petite chapelle du centre ville

Ici on vent du vin



Une autre chapelle dans le cœur de la ville






Au détour d'une rue, nous tombons sur un "vélocipèdo-rémouleur" 😃👍

C'est la fin de notre premier mois de navigation et l'occasion pour nous de vérifier si notre budget mensuel de dépenses, que nous avions estimé à 2 500 €, correspond à la réalité. Le total est de 2 241 €, incluant environ 500 € de dépense non prévues comme un nouveau moulinet de pêche pour 295 €. Nous sommes largement dans les clous et devrions dépenser moins au mois d'aout.



RIA DE PONTEVEDRA DU 31 JUILLET AU 03 AOÛT 2020

Nous repartons de Combados pour la ria de Pontevedra, destination Portonovo puis Combarro.

Nous passons un appel VHF au port avant d'entrer. Malheureusement le port est complet nous annonce-t-on. Nous poussons donc jusqu'à Sanxenxo (prononcer Xanchencho), cette fois sans passer d'appel VHF ... Nous sommes accueillis par le personnel du poste à essence qui nous place au ponton visiteurs et qui nous aide à l'amarrage.

Sanxenxo est une station balnéaire huppée de la ria. La ville n'a pas beaucoup d’intérêt touristique. Le port contient de nombreuses grosses vedettes qui sortent à la journée et sont confiées le soir aux bons soins des personnels d'une société locale de services, chargés de passer le coup de balai brosse et le jet d'eau ! Certain plaisanciers ne prennent même pas la peine de retirer les algues de l'ancre au retour du mouillage 😆.

Le port de Sanxenxo

Retour de mouillage. Algues au dîner ce soir 😂

Nous nous arrêtons pour 3 nuits afin d'aller visiter Combatro le lendemain en bus. L'arrêt de bus se trouve dans la ville sur la droite du port. Les horaires sont relativement flexibles ... Le bus XG626 arrivera finalement avec 1/2 heure de retard et nous mènera à Combarro en 20 minutes.

Sur le chemin pour se rendre à l'arrêt de bus




La ville de Combarro, très pittoresque, est parsemée de bouquets de bougainvillées et d'hortensias qui fleurissent entre les très nombreux horreos et les vieilles maisons en granit érigées sur piliers. Quasiment toutes les maisons ont des balcons fleuris. La taille du balcon était d'ailleurs à l'époque un signe extérieur de richesse.

Quelques images de la ville ...





Nous n'avons toujours pas découvert à quoi servent ces bouteilles d'eau ... certaines se trouvent devant des maisons ou il n'y a pas de plantes à arroser

































Deux venelles parcourent la vieille ville sur toute sa longueur. La première court le long de la mer et on y trouve les restaurants et les boutiques de souvenirs. La deuxième plus authentique surplombe la première.

Nous déjeunons dans un restaurant en bord de mer, dans la venelle du bas.


Pas de petit piment vert dans le plat pour cette fois : ce n'est pas la tradition à Combarro 😁

Nous avions prévu une visite des iles Cies en redescendant sur Baïona. La visite de ces iles nécessite un permis de navigation ainsi qu'une autorisation de mouillage à obtenir par internet. Nous nous y sommes malheureusement pris trop tard 😕. Les créneaux au plus tôt sont dans 12 jours et nous n'avons pas envie d'attendre aussi longtemps. Par ailleurs la météo à 12 jours n'est pas prévisible. Les demandes étaient pourtant peu nombreuses en juillet et nous pensions avoir le temps de réserver. Mais Il semble qu'il y ait beaucoup de passage en août. Ce n'est que partie remise et nous nous promettons de les visiter dans 3 ans, à la fin de notre voyage, à l'occasion de notre remontée au Crouesty. Il faut garder de belles escales à découvrir pour notre retour 😀.




RIA DE VIGO DU 03 AU 06 AOUT 2020

Nous repartons de Sanxenxo pour Vigo surnommée "La porte de l'Atlantique".

Le vent, comme à son habitude est toujours inexistant ou presque jusqu'à 14h puis monte progressivement jusqu'à 15 nœuds au 250°.

La marina Real Cluc Nautico n'a rien d’exceptionnelle, mis à part la gentillesse habituelle des personnels de port : Les douches sont vétustes, peu nombreuses et ouvertes, les places visiteurs sont situées le long du quai ou la nuit se rassemblent les pêcheurs à la ligne, qui parlent fort et font hurler leurs postes de radio jusqu'à 1h du matin.

Vigo est une grande ville, la population y est plus importante qu'à la Corogne et c'est le premier port de pêche d'Europe. C'est une ville plaisante et il est agréable de s'y promener, autant pour parcourir les grandes rues aux bâtiments quasi-Haussmannien que pour visiter son centre historique.

L'histoire raconte qu'en 1702, 40 vaisseaux de la Compagnie des Indes, espagnols et français de retour du Mexique, se font prendre en embuscade par la flotte anglaise cachée derrière les iles Cies et coulent avec 108 millions de pièces d'or. De nombreuses fouilles ont eu lieu depuis ce jour sans résultats pour le moment ... Jules Vernes mettra en scène une visite guidée de la scène dans 20 000 lieues sous les mer.

Hommage à Jules Vernes et à 20 000 lieues sous les mers

La première journée, nos pas nous porterons sur le Monte O Castro d’où on domine l'ensemble de la ria. Mais cette vue de la ria se gagne par la montée de 300 marches d'escaliers que nous gravirons facilement grâce à des ... escaliers automatiques 😀. Nous économiserons ainsi nos forces pour la suite de la montée sous un soleil de plomb ! Nous arrivons enfin aux ruines du Castro Celte qui a donné naissance à la ville.

Les escaliers mécaniques. Il y en a 5 ou 6 qui se succèdent


Un premier palier dans la montée, cette fois sans escaliers mécaniques

Le parc du Castro au milieu des ruines avec au fond la vue sur la ria


La ria derrière les balustrades au fond du parc

Vue sur la ria




Le Castro Celte vu de l'extérieur

Mare aux canard dans la redescente vers la ville

Le lendemain, nous nous promenons dans la ville et dans son centre historique. Nous nous arrètons pour déjeuner dans la rue de l'huître ou des écailleurs ouvrent et servent en pleine rue des huîtres plates. A notre grand étonnement elle ne sont pas du tout laiteuses malgré la saison mais charnues et croquantes comme nous les aimons.









Le centre historique



La rue de l'huître




Le Monte O Castro vu de la ria en repartant pour Baïona


BAÏONA DU 06 AU 09 AOUT 2020

Nous repartons de Vigo au moteur vers l'Ansenada de Baïona qui sera notre dernière escale en Espagne continentale avant notre retour dans trois ans.

Selon radio ponton, les tarifs de la marina sont prohibitifs (plus de 60 euros). Nous décidons donc de jeter notre ancre au sud est de la marina devant la plage.

Nous restons le reste de la journée au bateau avant de commencer notre visite dés le lendemain matin par une réplique de la Pinta amarrée dans le port en face de la petite plage ou nous laissons notre annexe pour la journée. La pinta est l'une des trois caravelles de l'amiral Gênois Christophe Colomb, parti le 03 août 1492 du port de Palosde Moguer pour gagner les Indes par l'ouest. Des 3 caravelles, la Santa Maria coulera non loin de la côte nord d'Haïti et plus tard, la Nina et la Pinta seront séparées par une tempête. La Pinta accostera la première à Baïona le 1er mars 1993, 3 jours avant la Nina qui accostera à Lisbonne avec à son bord Christophe Colomb.
 

La Santa Maria perdue corps et biens au nord d'Haïti
 

A la suite de cette visite, nous sommes impressionnés par le côté précaire du bâtiment (équilibre, fardage, position du barreur) et des conditions de vie qui devaient régner à bord pour les 26 marins embarqués dont 11 seulement reviendront.

Visite de la Pinta









Terre !!!



L'un des 3 amérindiens que la Pinta ramènera dans ses cales pour d'être présentés aux rois catholiques comme preuves vivantes parmi d'autres trésors et découvertes, décèdera très peu de temps après son débarquement et sera inhumé à Baïona.

Nous continuons par une visite des ruelles et les places ombragées du très pittoresque village historique.
 









 
Après un déjeuner rapide acheté au supermarché et pris au bord de la mer, nous partons pour la visite du Fortaleza de Monterreal fortifiées en plusieurs étapes à partir du XIe siècle par les Celtes puis les Phéniciens et les Romains. Vue imprenable sur la baie de Baïona et au loin les iles Cies !

Vue imprenable ...










Pas folles les chèvres : elles restent à l'ombre !

Nous terminons notre visite par le musée de la navigation, un peu pauvre en présentations : un peu de vaisselle cassée, une ampoule de phare à tungstène et quelques autres babioles dont une surprise quand même : "Le petit flambeau de la Mer", un pilote côtier en français de de 1763, ancêtre de nos pilotes côtiers modernes !.

"Le petit flambeau de la mer"

Un dernier petit tour en ville et nous rentrons sur An Avel



Nous quittons Baïona et l'Espagne. Rendez-vous au Portugal !




Commentaires

  1. Bravo pour cette belle mise à jour de ton blog
    Bon vent les amis

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  2. Bonjour les amis
    vous prenez le temps de découvrir un maximum de choses et de sites à visiter. Cest super 'les photos sont très bien prises et cela donne envie de grand voyage.profitez ,on pense bien à vous
    Amitiés

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    Réponses
    1. Bonjour et merci de ce gentil message qui nous ferait encore plus plaisir si nous savions qui l'a écrit :)

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