FEVRIER 2021 - LA MARTINIQUE

 MARTINIQUE - DU 1er FÉVRIER AU 24 NOVEMBRE 2021

Nous arrivons à la Martinique après une navigation de plus de 7 heures au près serré dans 30 à 35 nœuds de vent. Nous sommes désormais protégés par la baie du Marin mais le vent est de face ce qui nous oblige à tirer des bords ... 

 
C'était à prévoir car comme le dit le proverbe : Sylvie à bord, on tire des bords ! (le proverbe marche bien aussi avec Catherine, Faby, Michèle, Paule ... 😂😉).  
 
Nous avons cependant hâte d'arriver et nous décidons pour améliorer notre cap, de naviguer "à la hollandaise" comme on dit sur les côtes de la Manche, c'est à dire au moteur avec grand voile et voile d'avant bordées au maximum pour bien remonter au vent.  

En entrant dans le Cul-De-Sac du Marin, après être passés par la Barbade puis Sainte Lucie, nous sommes frappés par la quantité de voiliers qui naviguent ou qui sont au mouillage dans les petites baies qui bordent le chenal. La plupart d'entre eux battent pavillon français et la proportion de catamarans est très importante. Avec ses 850 places à quai et ses 100 bouées de mouillage, le Marin est le premier port de plaisance des Petites Antilles. Cela se voit et nous sommes un tantinet fiers d'être français.
 
Nous appelons la marina à la VHF sur le canal 09. Réponse immédiate du personnel de la marina qui nous demande de nous avancer jusqu'à la bouée tribord MA11 et d'attendre. Quelqu'un arrive un peu plus tard sur son canot pneumatique et nous guide jusqu'à notre place. L'emplacement nécessite un amarrage au ponton à l'arrière du bateau et un amarrage sur deux bouées à la pointe avant. Nous nous engageons donc en marche arrière et le personnel de la marina nous aide à entrer entre deux voiliers à poste puis à amarrer l'avant d'AN AVEL sur les deux bouées. 

Arrivée à la Martinique
 
 
Nous sommes amarrés à côté de Mahina II, un ketch de 16 mètres insubmersible en polyester double coque, immatriculé à Sète et ayant appartenu en copropriété à l'acteur français Philippe Noiret. Ses nouveaux propriétaires, après avoir été en Amérique du Sud et dans le Pacifique se sont arrêtés au Marin et y sont restés. Le bateau est utilisé depuis comme caravane flottante. Mis en vente pour 80 000€, Mahina II ne trouve pas d'acheteur en raison de son état de délabrement ...

  
Le lendemain matin nous partons effectuer nos tests COVID et nous déclarer à la Capitainerie.
 
A la Barbade comme à Sainte Lucie le port du masque était obligatoire dans les rues et dans les commerces. En Martinique, même si l'ile s'est fermée aux visiteurs extérieurs depuis quelques jours, le port du masque n'est pas obligatoire dans les rues. Cela s'explique par le nombre de cas déclaré de COVID qui reste très faible : environ 60 personnes identifiées sur une population de 370 000 habitants environ.

Nous sommes par contre étonnés (mais pas vraiment 😕 ...) par le non respect complet de la quarantaine de 7 jours par les plaisanciers qui sortent de la marina pour aller faire du shopping, manger au restaurant ou participer à des activités touristiques. Certains même s'en vantent ouvertement 😠.
 
De notre côté, nous profitons de la quarantaine pour réaliser quelques activités manuelles que nous avions délaissé depuis notre départ de la Barbade : Vous avez aimé le Tyrannosaurus Rex, alors vous aimerez le Tongosaurus Fish entièrement constitué de débris rejetés par la mer (vieilles tongues, boites en plastiques cassées, bouchons de bouteilles en plastique, bouts de filets de pêche, bâtons de glaces en plastique, morceaux de noix de coco...) et collectés lors de notre visite sur la plage de Bathsheba à la Barbade. Un cadeau pour notre premier petit fils Camille qui est en plein dans sa période dinosaures et autres animaux préhistoriques 😂.

Le "Tongosaurus Fish". Spécimen extrêmement rare, peut-être même unique 😉 !

Après un premier test négatif et une quarantaine de 7 jours, nous effectuerons un deuxième test négatif également, avant d'être remis en liberté 😁.

La marina du marin est très bien pourvue en artisans, bien que les prix pratiqués soient chers en raison d'un phénomène d'entente et donc de la quasi absence de concurrence ...

Notre premier objectif est de réfléchir à notre autonomie électrique aussi bien en navigation qu'au mouillage. Pour la navigation nous nous tournons vers l'hydrogénérateur et pour le mouillage nous envisageons l'installation de panneaux solaires supplémentaires.

L'hydrogénérateur de Watt & Sea est disponible sur la marina mais son prix de 6000 euros dépasse largement notre budget et chaque accessoire supplémentaire est également hors de prix. Nous restons donc sur la solution que nous avions envisagé avant notre départ : un hydrogénérateur Seatronic que nous devrons faire venir en Martinique. Celui-ci est commercialisé depuis 2 ans maintenant et une trentaine d'exemplaires ont été vendus. Nous avons par ailleurs une grande confiance dans la société Seatronic à laquelle nous avons déjà acheté des panneaux solaires, notre parc batteries gel de 440 Ah et le PC durcis sur lequel nous avons installé nos logiciels de navigation.
 
Concernant les panneaux solaires, la problématique est plus compliquée. En effet pour installer des panneaux solaires, il faut de la surface disponible et même si les panneaux sont de plus en plus performants (certains captent l'énergie sur la face avant et également sur la face arrière), nous devons trouver environ 2 m² pour ajouter entre 400 et 500W supplémentaires. Pas simple ... 😟 ! 

Nous rencontrons plusieurs entreprises, certaines sont force de propositions, d'autre pas. Les solutions proposées ne nous satisfont pas entièrement : 
  • La production des panneaux solaires sur filières latérales est pénalisée par les ombres portées du bimini et du mât. Sauf à les démonter en navigation, ils sont par ailleurs exposés aux chocs pendant les manœuvres de port ou aux vagues qui peuvent parfois claquer très fort sur le côté du bateau.
  • Les panneaux solaires souples posés sur bimini pourraient convenir, mais comme nous replions le bimini en navigation, il nous faut trouver une place ou ranger les panneaux solaires dans le bateau. Par ailleurs, ce type de panneaux n'étant pas ventilés par le dessous leur rendement peut s'avérer moindre en raison d'une surchauffe.
  • Le remplacement des panneaux existants par des panneaux plus puissants nécessite quand à lui le déplacement des antennes, du radar et de l'éolienne. Trop compliqué et trop cher !
Je trouve finalement moi-même une solution acceptable, nous placerons un grand panneau supplémentaire de 440W entre l'avant des panneaux existants et le bord arrière du bimini. Il sera donc placé au-dessus du petit bout de bimini sur lequel j'avais fixé mon raccord de récupération d'eau de pluie. le cadre de support sera soutenu par deux jambes de force en aluminium reprise sur les côtés du portique. De cette façon, le panneau ne subira pas d'ombre portée et son installation sera fixe. 

Il ne reste plus qu'à obtenir les devis !

Et en attendant, nous partons explorer les environs ...

C'est carnaval en Martinique et même si les défilés sont interdits par arrêté préfectoral en raison du COVID, il semble que certains fassent la fête 😀 !


Yole ronde de Martinique. Il s'agit d'un voilier traditionnel de pêcheurs, vieux de plusieurs siècles et  utilisé de nos jours pour régater. Pour en savoir plus et voir de superbes images de régates en Yole

La marina en début de nuit


Du 24 au 26 février, nous louons une petite voiture pour 32,50 euros par jour. Le loueur est situé à 5mn à pied de la marina, au bout d'une petite route qui monte sur la gauche du supermarché Auchan.
 
Le premier jour nous visiterons quelques sites remarquables de la côte est :
 
 
Le Vauclin, petit port de pêche ou il est possible d'acheter des langoustes le matin vers 10h au retour des pêcheurs. Le prix est de 25€ le kilo, parfois 30€ si la pêche n'a pas été bonne et les langoustes moins nombreuses.
 
Le Vauclin 1 : Grand casier à langouste artisanal, fabriqué en bois et en grillage à poule

Le Vauclin 2 :Ravaudage des filets de pêche

Le Vauclin 3

Le Vauclin 4

Le Vauclin 5

Le Vauclin 6

 
Langouste au dîner ce soir !

  
Tartane : une belle plage et un bien bel endroit pour venir ancrer le bateau !
 
Pélican sur la jetée

La plage envahie par les sargasses. Les martiniquais n'aime pas l'odeur dégagée. Nous on aime bien, cela nous rappelle la Bretagne et ses odeurs de goémon 😃

La Plage 2

Plage et cocotiers

Plage, coupe de la canne à sucre et envol du pélican
 
 
Chateau Dubuc :  Ruines d'une ancienne plantation située au pied de la baie du Galion. Les ruines par elles mêmes ne sont pas d'un intérêt prodigieux mais la promenade est agréable avec quelques beaux spécimens d'arbres tropicaux. Quelques gravures relatent l'histoire tragique de l'esclavage.
 
Entrée du Chateau Dubuc
 
 
Le parc du Chateau Dubuc 1

Le parc du Chateau Dubuc 2

Le parc du Chateau Dubuc 3

Un arbre dangereux : Le Mancenillier. Tous les mancenilliers de la Martinique sont heureusement cerclés de rouge à la peinture
Dangerosité du mancenillier


Voilà un arbre bien envahissant !

Arbre du Chateau Dubuc

L'ancien puis à eau

Cliché d'époque 😟
 
Les routes de l'esclavage
 
Abolition de l'esclavage dans les colonies françaises. Les planteurs se feront prier, mais ils finiront par passer des contrats avec leurs anciens esclaves devenus libres, afin qu'ils continuent à travailler dans les plantations
 
Vue panoramique du Chateau Dubuc
 
Le mancenillier
 
 
Presqu'ile de La Caravelle : Très jolie presqu'ile située au milieu de la côte est. Elle offre de beaux circuits de randonnées, notamment celui qui monte au phare.
 
 
Plage 1

Plage 2

Un Sporophile Rouge Gorge perché sur le rétroviseur de notre voiture de location

Presqu'ile de La Craravelle

Presqu'ile de La caravelle vue du phare
 
Un drôle de petit crabe de terre qui se promène dans une coquille d'escargot ...😜
 
 
Guy Gertrude : Pour le deuxième jour, nous sommes invités à déjeuner chez Guy Gertrude, un ancien collègue de BNP PARIBAS et ami martiniquais de Sylvie qui partage son temps entre la Métropole et la Martinique. Nous avons appelé Guy à notre arrivée pour l'inviter à un apéro-dîner sur An Avel. Guy apportera ce soir là avec lui plusieurs produits de son jardin que nous dégusterons ensembles : Canne à sucre découpée et mâchée pour en extraire le sucre, mandarines mûries sur l'arbre (rien à voir avec les mandarines de supermarché mûries en cageots !), eau de coco et une cabosse du cacaoyer dont nous extrairons les graines pour les faire sécher au soleil avant de les torréfier dans une poêle puis les broyer pour en faire un pâte de cacao ...

4000 m² de terrain ... cela demande du temps et de la peine pour l'entretien 😉

La "nurserie", comme l'appelle Guy : manguiers, mandariniers ...

Souvenirs

Guy a abattu quelques arbres qui occultaient la vue : Couché de soleil sur le terrain

Échanges de connaissances sur les huiles essentielles


Habitation Clément : Le troisième jour, nous partons visiter l'Habitation Clément constituée d'un joli parc arboré et d'une ancienne distillerie de rhum. La "Maison du Maître" d'architecture traditionnelle martiniquaise est également à visiter. En Martinique, le terme "Habitation" est donné aux exploitations agricoles et notamment celles de cannes à sucre et de café. L'Habitation Clément fut choisie pour accueillir le 14 mars 1991, le sommet entre les Présidents français et américains, François Mitterrand et George Bush père, dans le contexte de la sortie de la guerre du Golf. 

Vue de la côte en arrivant à l'Habitation Clément


L'allée d'accès

La maison principale ou "Maison du Maître"

La maison principale ou "Maison du Maître"
Le "Figuier Maudit" : arbre très envahissant qui enserre les murs des maisons dans ses racines

Le parc 1

Le parc est parsemé de scultures modernes qui s'harmonisent parfaitement avec le paysage, comme cette sculpture "Avançons tous ensemble" de Luz Severino
Le parc 2
Le parc 3
Le parc 4

De nombreuses célébrités ont été invitées à l'Habitation Clément par les propriétaires, la famille Hayot. En voici quelques unes piochées au hasard dans les nombreuses photographies ornant les murs de l'habitation principale.






La famille Homère Clément, qui a acheté l'exploitation sucrière de l'Acajou à Françoise Maillet en 1887 pour la faire évoluer en distillerie avant de la céder à la famille Hayot en 1986

La reconstitution pour exposition des machines de la distillerie

Les chais ou le rhum vieilli en fût de chêne

Maison principale 1

Maison principale 2. Lit à colonnes d'Homère Clément dans lequel a certainement dormi François Mitterrand en mars 1991

Maison principale 3

Maison principale 4. C'est là que François Mitterrand et Georges Bush père ont pris leurs repas

 
Le parc et la distillerie
 
Sommet Bush-Mitterrand le 14 mars 1991
 
 
On ne peut pas s’intéresser aux distilleries de cannes à sucre et exploitations sucrières de Martinique sans évoquer une nouvelle fois l'esclavage. L'habitation Clément expose quelques informations et documents sur cette époque, notamment le texte du Code noir
L'habitation est une structure économique autonome ou vivent ensemble maîtres et esclaves.
Les esclaves les plus robustes sont employés à la culture et à la taille de la canne à sucres et à la fabrication, ceux plus qualifiés sont utilisés comme artisans tandis que les esclaves de maison sont au service du maître et de sa famille.
Certains esclaves parviennent à s’enfuir de l'habitation, gagnent les hauteurs de la Martinique et s'organisent en communautés. C'est le marronnage. Les Marrons qui étaient attrapés par les chasseurs d'esclaves engagés par les Maîtres étaient châtiés par mutilation : leurs tendons d'Achille étaient sectionnés afin qu'ils ne puissent plus courir.
En mai 1848, l'esclavage est abolit et les propriétaires des exploitations sucrières sont contraints de négocier des contrats avec leurs anciens esclaves afin de maintenir la production de sucre.




Le soir de notre retour, nous sommes invités à dîner sur Gaivota (qui veut dire mouette en Portugais), l'Oceanis 50 d'un couple très sympathique que nous avons rencontré à Sainte Lucie la veille de notre départ. Dealmira, la femme de Jean Jacques est Portugaise et navigue avec lui aux Antilles. C'est une nouvelle surprise qui nous attend car au hasard d'une discussion, nous constatons tout deux que nous étions respectivement salariés de Thales 😃. Jean Jacques Merer au moment de son départ en retraite était Directeur Juridique et Administrateur de Thales International SAS. Leur projet initial était de franchir le canal de Panama, mais devant les difficultés administratives liées à l'épidémie de Covid, il hésitent entre rester une année supplémentaire aux Antilles pour attendre que l'épidémie se calme et revenir sur les côtes françaises et notamment à Camaret ou Gaivota a son port d'attache. Nous passerons plusieurs soirées ensembles sur nos bateaux respectifs avant leur départ pour la Guadeloupe.

Pendant ce temps, les devis pour nos futures améliorations électriques arrivent.
Nous passerons commande en direct à Seatronic pour l'hydrogénérateur. Stéphane Gautier toujours aussi sympathique que professionnel nous l’expédiera par FEDEX.
Pierre Loïc de la société Caraïbe Métal se chargera de la confection et de la peinture du support de Panneau solaire et Franck Vadi de la société Multi-Interventions réalisera installation électrique de l'ensemble.
 
Quelques jours plus tard, nous louons de nouveau une voiture pour nous rendre dans le nord de l'ile. En raison de l'éloignement et des nombreux sites à visiter, nous décidons de prendre une chambre d’hôtel pour la première nuit et d'aviser ensuite pour la deuxième nuit.
 
Pour cette nouvelle tournée, Sylvie (l'office du tourisme attitré à bord d'An Avel) nous a prévu un programme chargé. Notre première destination sera le Musée de la banane à Sainte Marie. Puis nous nous rendrons à la distillerie JM (Encore un achat de rhum en perspective 😜 !). Viendront ensuite la petite ville de Grand Rivière ou nous passerons la nuit, la randonnée des Gorges de la falaise à Ajoupa Bouillon avec une belle cascade en fin de parcours, le Mont Pelé, le Domaine d’Émeraude dans le parc naturel régional sur la commune de Morne Rouge, la ville de Saint Pierre et son mémorial musée de l’irruption volcanique de 1902,  et pour terminer la baie de l'Anse Couleuvre et le retour par Fort de France.

Musée de la Banane : A l'occasion de cette visite, nous avons découvert que le bananier n'est pas un arbre mais une herbe. C'est même la plus grande herbe connue ! Son tronc se compose d'un assemblage de feuilles.
 
Pied de bananier coupé après récolte
 
Le bananier ne donne qu'un seul régime de bananes sur une période d'environ 9 mois. 
 
 
Régime de bananes

Le bananier n'est planté qu'une fois et son bulbe enterré produit des rejetons dont les plus robustes sont utilisés comme nouveaux plants

Rejeton

Il existe environ 300 variétés de bananes dans le monde dont 150 sont consommées en fruits et 150 en légumes comme par exemple la banane plantain.

Régime de petites Bananes Manzano rouges au gout sucré de fraise et de pomme

Le bananier

Robe de feuilles de bananier

La bananeraie du musée ou est rassemblée une grande quantité de différents  types de bananiers

Bananeraie 1

Bananeraie 2

Ancien billets de banque

Un petit lézard vert se cachait dans la toiture d'un cabanon dans la bananeraie

Le problême de la pollution au Chlordécone : La chlordécone est un insecticide du charançon du bananier, utilisé massivement dans les bananeraies aux Antilles entre 1972 et 1993. 
 
Sa toxicité est connue depuis 1960. Interdite aux Etats-Unis dés 1973 puis en 1990 par la France, le chlordécone a néanmoins continué à être utilisé jusqu'en 1993 par les propriétaires de bananeraies, pour des raisons d'écoulement des stocks 😠.. 
 
Le chlordécone qui a pollué durablement les sols (au moins 500 ans), est responsable aux antilles françaises de naissances prématurées et de cancers de la prostate dont la Martinique détient l'un des taux les plus élevé au monde. 90% de la population possède du Chlordécone dans l'organisme. 
 
La pollution touche aujourd'hui les nappes phréatiques, les sols par ruissellement y compris ceux rendus à la culture vivriaire, les eaux des rivières et même les eaux du litoral ou la pêche a été interdite par arrêté préfectoral dans certaines zones en Guadeloupe et en Martinique. L'eau potable est en principe exempte de Cholrdécone grâce à l'utilisation de filtres à charbon actif qui arrête le produit. Encore faut-il que les filtres colmatés soient changés au bon moment, ce qui n'est malheureusement pas toujours le cas ...
 
En creusant le sujet, nous avons décidé qu'il était prudent d'adapter notre consommation en écartant autant que possible les produits locaux les plus sensibles à la pollution au Chlordécone. Ce site nous a permis d'obtenir les informations nécessaires dont aucune publicité n'est faite sur l'ile. Exit donc les racines et tubercules locaux et prudence sur les cucurbitacées et autres laitues et oignons locaux 😕. Encore faut-il connaitre l'origine des produits, la plupart du temps en l'absence de marquages y compris dans les supermarchés ... 😠

Contamination au Chlordécone

Il faut signaler que le musée ne s'étend pas sur le sujet, même s'il consacre quelques lignes rapides au Chlordécone ...
 
Les derniers évènements en date concernent une manifestation à Fort de France le 27 février dernier, contre la prescription d'une plainte déposée en 2006.

Après avoir dégusté quelques bananes offertes par le musée, nous filons à Macouba visiter la distillerie JM et nous désaltérer au rhum 😄 !
 
 
La distillerie JM : Cette distillerie est l'une des plus vieille de Martinique. Dés 1790, le domaine de Fronds Préville a tout d'abord été une exploitation sucrière pour être transformée en distillerie en 1845 à l'occasion de son rachat par Jean Marie Martin (d'ou le nom Rhum JM). La distillerie est ensuite revendue à Gustave Crassous de Médeuil qui la rénove. Le groupe Bernard Hayot en devient le seul actionnaire en 2002 et y investi des sommes importantes pour un deuxième cycle de rénovations.
 
Sa particularité est de fabriquer le rhum "à l'ancienne" en utilisant l'eau de source captée très haut sur la Montagne Pelée (Espérons qu'elle ne soit pas polluée au Chlordécone 😁 ...
 
La distillerie JM dans son écrin de verdure

Quelques jours avant notre visite, nous apprenons que la boutique de la distillerie a été ravagée par quatre militants Martiniquais indépendantistes, reprochant à la marque de faire l'apologie de l'esclavage en conservant sur ses bouteilles de rhum un logo qui affiche "le pavillon esclavagiste" aux quatre serpents et sur les étiquettes une "scène esclavagiste" représentant des hommes noirs (des esclaves ?) transportant des fûts à la mer.

Manifestants devant la distillerie JM

Sacage de la boutique

Et en avant pour une vidéo de la visite qui devrait être interessante car la distillerie est en pleine activité à cette période de l'année !

Du rhum blanc au rhum vieux : le taux d'alcool descend de 55° à 45° et les arômes augmentent

Après cette visite, nous reprenons la route pour nous rendre à Grand Rivière ou nous avons réservé une chambre d’hôtel chez "Tante Arlette", le seul et unique hôtel restaurant plusieurs kilomètres à la ronde.
 
Grand Rivière : Grand Rivière est située tout au nord de l'ile. Avec ses 531 habitants, c'est la commune la moins peuplée de Martinique.

Sur la route de Grand Rivière 1

Sur la route de Grand Rivière 2

Sur la route de Grand Rivière 3

Grand Rivière

Fait par des enfants

Tante Arlette 😄

Hôtel Tante Arlette (Dans les fait, sponsorisé par les rhums JM)

Grande bière versus petite bière. Cela n'a pas fait rire Sylvie 😂

Pas besoin d'avoir la main verte en Martinique 😂

L'église de Grand Rivière

La Plage 1

Plage 2

Plage 3

Le petit chemin bordé de cocotier qui longe la plage

La rivière qui traverse la ville

Grand Rivière

Le lendemain après un petit déjeuner copieux (croissants, pain au chocolat, pain aux raisins, flan coco, jus de fruit, pain beurre et confiture, café et lait 💪), nous partons pour une randonnée qui nous mènera à une cascade.
 
Les Gorges de la Falaise : La randonnée qui nécessite un guide semble être sportive. Comme nous n'avons peur de "presque rien ", nous nous lançons 😏 ...
 
Chemin d'accès aux Gorges de la Falaise
 
Départ pour les Gorges de la Falaise

Dans la Gorge de la Falaise
Sous la cascade

Sylvie monte à la corde à nœuds
 Et maintenant, la vidéo !
 
Les Gorges de la falaise avec une belle cascade au bout en récompense 👍😉 !
 
Après les gorges de la Falaise nous partons au Mont Pelé. Nous ne ferons pas la randonnée de 4 heures mais par contre, nous déjeunerons dans le petit restaurant situé au départ du parcours. Acra de morue et salade pour Sylvie et Colombo de cabri pour moi 😋
 
 
Le départ de la randonnée du Mont Pelé : niveau difficile avec quelques bouts de varappe

Une partie du Mont Pelé sortie des nuages. La partie la plus haute est à droite

Le Mont Pelé

Le Mont Pelé. Nous ne verrons pas la partie la plus haute qui est noyée dans les nuages

 
Le ventre plein, nous filons à Morne Rouge visiter le Domaine d’Émeraude ou nous marcherons le long d'un petit sentier aménagé dans une forêt tropicale humide naturelle à flanc de montagne. Il y a trois parcours : un jaune d'un quart d'heure, un moyen d'une demi heure et un rouge d'une heure. Nous choisissons prudemment celui d'une demi heure. Quand même 😜 !!
 
L'entrée du domaine

Sylvie se protège les jambes des moustiques


Que de vert !

Le chemin qui nous évite de marcher dans les plantes et de nous faire piquer par les petites bêbêtes qui courent et qui rampent 😱

Ah, du vert et du rouge

Toujours les moustiques qui poursuivent Sylvie sans relâche 😕

Plantes au sol

Après cette promenade, il est trop tard pour rentrer à la marina. L'ile fait 80 km de long, nous sommes presque en haut et les routes sont sinueuses. nous nous mettons à la recherche d'un endroit ou passer la nuit. 

Nous trouvons une chambre d'hôte in extremis sur internet. En fait il s'agit d'une belle maison située dans les hauteurs de Saint Pierre, avec cuisine, salon et trois chambres dont l'une est occupée par un couple de journalistes venus en Martinique pour faire un film pour l'émission "Échappée Belle" qui passera sur nos écrans le 24 avril 2020.
 
Les deux journalistes repartent pour leur visite de l'ile le soir ou nous arrivons et nous avons juste le temps de discuter avec eux quelques instants. 
 
Nous avons la maison pour nous seuls. Nous installons nos affaires et nous partons à Saint Pierre pour découvrir le front de mer et faire quelques courses pour le dîner et le petit déjeuner.
 
La plage et l'église de Saint Pierre
 
Le mouillage au nord de la jetée
 
Vue du balcon de la maison : Saint Pierre la nuit et les feux des bateaux au mouillage
 
Cela faisait 10 mois que nous n'avions pas regardé la télévision !

Petit déjeuner sur le balcon

Petit déjeuner sur le balcon

Saint Pierre vu du balcon

Avant de quitter Saint Pierre, nous partons visiter le mémorial. Le 08 mai 1902 le Mont Pelé subi une explosion violente suivie par une bourrasque brutale de gaz et de vapeur accompagnée d'une pluie de roches et de boues brûlantes et d'éclairs. Quelques instants plus tard, la nuée atteint Saint Pierre qui s'embrase comme les bateaux encore à flot dans la baie. Toutes les constructions sont détruites et il n'y a plus trace d'êtres vivants. Le nombre estimé de victimes est évalué à 28000 personnes dont 7000 seulement pouront être identifiées : un chiffre considérable à l'échelle de la Martinique.
 
A notre époque, le drame aurait été évité car le Mont Pelé avait donné des signes d'activité dés le 24 avril. Une colonne de fumée et de cendres s'élevait alors de son sommet et des pluies de cendres retombaient sur les villages environnants. 
 
Le musée
 
Le petit port de Sain Pierre avant la catastrophe
 
Famille martiniquaise dans une rue de Saint Pierre avant la catastrophe
 
Début de panique 1 
 
Début de panique 2
 
 
Saint Pierre détruite
 
 
Vestiges retrouvés dans les décombres de la ville 1

Vestiges retrouvés dans les décombres de la ville2

Scientifiques sur les bords du cratère après l'iruption

Et nous arrivons à la dernière étape de notre visite de trois jours : l'anse couleuvre à l'extrême nord de l'ile ou existent encore les ruines d'une ancienne habitation envahie par la végétation.
 
Direction l'Anse Couleuvre
 
L'Histoire de l'Habitation de l'Anse Couleuvre. Difficile de lire sous la mousse 😏
 
Ruine de l'ancienne maison du Maître

Ruine d'une ancienne machine agricole

Plage 1

Plage 2

Plage 3

Plage 4

Plage 5


La plage de l'Anse Couleuvre

Petit lézard vert aboricole

En relisant les guides sur la route du retour, nous apprenons trop tard que la forêt de l'Anse Couleuvre abrite les fameuses petites mygales "Matoutou" Martiniquaises et qu'il n'est pas rare d'en observer au sol ou dans les branches basses. N'ayant pas particulièrement cherché, nous n'en avons malheureusement pas vu. Peut-être à l'occasion d'une prochaine promenade en forêt ...(Cette image est tirée d'Internet).

 
Et au fil des jours ...
 
 
Baignade en soirée à l'anse Figuier

L'Anse Figuier 1


L'Anse Figuier 2

Baignade à Anse Figuier
 
 
 Soirées avec les bateaux copains
 
 
Martine et Raoul dans leur Anse 535. Ils ont tous les deux passé de nombreuses années comme intendants pour quelques grosses fortunes avant de changer de métier et se lancer dans le convoyage de gros yachts à moteur. A plus de 70 ans, il vendent aujourd'hui leur bateau en Martinique avant de rentrer à Antibes

Soirée sur le Neels 47 "Paulonia", le trimaran tout neuf de Yves qui revend son bateau après avoir traversé l'Atlantique. L'expérience ne correspond pas à ce qu'il avait imaginé ... Yves a été entrepreneur et instructeur de pilotage sur voitures de courses

Soirée au Sextant avec Martine, Raoul, Yves et les "3 mousquetaires" (à gauche) du Sud ouest de la France Jean-Pierre et les deux Dominique. Ils ont traversé l'Atlantique l'année dernière en emportant dans le bateau environ 150 boites de conserves de pâtés et autres confits faits maison 😂.  Ils ont laissé le bateau au mouillage au Marin avant de retourner passer l'hiver en France. A leur retour, la moitié des conserves qui restaient avaient explosé dans le bateau en raison de la chaleur. Ce qui ne les pas empêché à leur retour d'amener avec eux de nouvelles conserves, des fromages et un 1/2 agneau 😜 ! Il retraversent comme nous fin mai. Jean Pierre, (qui lève le pouce au milieu) le navigateur est le tête en l'air de l'équipe. Dans les soirées ou au restaurant, il confie son téléphone portable, son argent et ses papiers d'identité à l'un de ses camarades de peur d'oublier son sac en repartant 😂. Devant lui, Dominique fin cuisinier est le Maître coq et Dominique au fond est le mécanicien.

Soirée au Sextant avec les copains
 
Barbecue sur le ponton pendant le confinement
  
 
 Langouste Party sur Pauliana
 
Que du bonheur !
 
 
 Assurances et saison cyclonique
 
 
Nous sommes le 27 avril et nous savons désormais que nous ne rentrerons pas en Europe fin mai. D'une part l'épidémie de COVID a entravé notre voyage et d'autre part, les travaux engagés pour améliorer notre autonomie électrique durent depuis 2 mois essentiellement en raison de la non disponibilité des artisans surchargés de travail.
 
Nous resterons donc une année de plus afin de pouvoir réaliser notre projet initial : redescendre sur Grenade à partir de fin novembre et remonter jusqu'aux BVI.

Notre problème immédiat est de trouver une place de port et une assurance pour la période cyclonique. Car en effet :
  • Notre assurance ne nous couvre pas au delà de fin juin en zone Caraïbes en raison du risque cyclonique
  • La marina du marin n'a pas de place disponible pour nous accueillir de fin mai à fin novembre
Nous entamons donc des démarches pour le plus urgent : trouver une place de port. 
  • Grenade nous répond positivement, mais le billet d'avion pour retourner en France entre début Juillet et fin octobre pour profiter de nos enfants et petits enfants s'avère exorbitant : plus de 2 000 € par personnes pour un aller retour !
  • La marina de Rodney Bay à Sainte  Lucie ou nous avions fait escale avant de venir en Martinique est une marina agréable, bien équipée et bien protégée. Sean Devaux, le Capitaine de port avec lequel nous avions eu un très bon contact nous répond également positivement.
  • La marina de l'Etang Z'Abricot à Fort de France nous répond également positivement et nous confirmons notre réservation. Le premier versement devra intervenir fin mai. Cette marina est assez jeune mais elle a l'avantage d'être en Martinique, placée très près de l'aéroport de Fort de France. Nous sommes en période de confinement, mais nous brisons le cercle virtuel des 10 km un dimanche soir pour aller visiter la marina et repérer notre place en B2-04. Nous rencontrons un ancien commandant de gendarmerie qui vit sur son bateau avec son épouse et qui a été Capitaine du port pendant 3 ans. A l'issue de la discussion, nous repartons avec un sentiment mitigé : la marina a les défauts de sa jeunesse : l'environnement n'est pas très vivant et la marina semble très exposée en cas de cyclones, voire simplement de tempêtes tropicales. Les poteaux culminent à 1m au dessus des pontons, ce qui semble insuffisant en cas de très grosse houle. La marina est extrêmement bien protégée contre les vols mais aucune société n'opère sur les lieux pour surveiller le bateau (fuite d'eau, niveau des batteries, reprise d'amarres avant cyclone etc.). Aucun shipchandler n'est installé dans ou à proximité de la marina.
  • Par notre réseau de copains bateaux au Marin, nous avons deux autres pistes : Azur Spirit et AC Yachting, deux sociétés de gardiennage de bateaux qui louent des places de port à l'année dans la marina du Marin. Nous fondons beaucoup d'espoir sur ces deux opportunités. Pierre Loïc (dit Pilo) est Directeur de Production chez Caraïbes Métal. Il s'est occupé de notre portique et nous avons sympathisé. Il a contacté Jimmy le patron d'Azur Spirit qu'il connait bien pour nous recommander. Les bateaux copains agissent de leur côté auprès d'AC Yachting, le courtier chez lequel ils ont mis leur bateau en vente. Réponses entre début mai pour Azur Spirit et fin mai pour AC Yachting ...
Dans tous les cas, nous avons une place de réservée à l'Etang Z'Abricot ...

Côté assurance, le problème se résout rapidement : notre assureur Générali ne nous fait pas de nouvelles propositions malgré nos relances. Nous consultons de nouveau Générali et le courtier April tous deux présent sur la marina du Marin. April nous transmet l'offre la moins chère (3 900 €) et la plus complète de l'assureur Helvetia pour une assurance tout risques sur la zone Caraïbes et retour en Europe. Par ailleurs, le Contrat est modulable en fonction des changements éventuels dans le déroulement de notre voyage et des zones de navigations. 
 
Nous signons ! Et Générali accepte de nous rembourser le dernier mois 👍.
 
Le Contrat prévoit également la fourniture incluse d'une balise IRIDIUM qui permet à l'assureur de nous situer partout sur le globe, au cas qu'il nous prendrait l'envie d'aller naviguer en dehors des zones/périodes prévues au Contrat ... Qu'importe, les enfants et les amis vont pouvoir également bénéficier de cette géolocalisation !
 
Le 3 mai, AC Yachting nous attribu une place sur le ponton 2 pour 380 € par mois 😀. La place à la marina nous avait coûté 430 € ! Nous contactons immédiatement la marina de l'Etang Z'abricot ainsi que Jimmy d'Azur Spirit pour nous décommander.

Reste un dernier problème : nous avons des consignes précises de la marina et de notre assureur concernant la saison cyclonique. Nous devons démonter tout ce qui offre une prise au vent sur AN AVEL : Pales de l'éolienne, panneaux solaires, capote, annexe qui ne doit pas rester sur le pont même dégonflée. les pare-battages doivent être repris sous le bateau pour les empècher de remonter, chaque amarre doit être triplée. 

Les enfants étant succeptibles de nous rejoindre entre fin octobre et début novembre, nous devons trouver un endroit pour stocker ce que nous retirons du bateau pour ne pas l'encombrer. En discutant autour d'une bierre avec Frank, l'électricien qui a réalisé l'installation de l'hydrogénérateur et du panneau solaire, celui-ci nous informe qu'il possède une dizaine de boxes d'1,5 m3 dans son local commercial, qu'il loue 60€/mois. Nous allons le visiter dés le lendemain. Il reste un box de disponible et nous le réservons à partir du 15 juin.

Problème résolu 😉 !

Et voilà les consignes aux usagers de la marina en cas de cyclone :


AN AVEL ayant sa place pour 6 mois du 15 juin au 15 novembre, nous prenons aussitôt nous billets aller-retour pour Paris. La période est favorable car la métropole est toujours en confinement en raison du COVID et les touristes sont encore très peu nombreux à voyager. Nous trouvons des billets Air France à 494 € avec 2 valises en soute. Départ le 30 juin et retour le 5 octobre. Il nous tarde de revoir nos enfants et petits enfants et également nos amis.

Avec les bateaux copains, nous louons une voiture au mois. Nous sommes 2 couples et un célibataire ce qui nous fait un coût de 110 € par mois et par personne et donc 220€ par mois pour Sylvie et moi. Nous nous arrangeons entre nous pour son utilisation (plage, courses, visite etc.). Le système est économique car la location à la journée coûte 35€ au tarif standard.


Les Jardins de Balata

Nous allons visiter les jardins de Balata qui se trouvent au nord de Fort de France. Un concentré de la flore de Martinique, et un joli spot pour filmer des colibris !

Colibri


Jardin de Balata 1 - Accueil

Jardin de Balata 2 - Maison traditionnelle

Jardin de Balata 3

Jardin de Balata 4 - Intérieur de la maison traditionnelle

Jardin de Balata 5

Jardin de Balata 6

Jardin de Balata 7

Jardin de Balata 8 - Reprise de plantes sur des souches

Jardin de Balata 9

Jardin de Balata 10 - dans les ponts suspendus

Jardin de Balata 11

Jardin de Balata 12

Jardin de Balata 13

Jardin de Balata 14

Jardin de Balata 15

Jardin de Balata 16

Jardin de Balata 17

Jardin de Balata 18 - La fameuse "Rose de Porcelaine"

Jardin de Balata 19

Les Jardins de Balata

 
La Miellerie de Rivière Salée
 
Nos réserves de miel sont à marée basse. Par chance, nous identifions une miellerie artisanale sur l'ile et nous nous y rendons pour reconstituer nos réserves. Nous en achèterons 12 kg ! De quoi voir venir ...😃


La Miellerie de Rivière Salée


Travaux sur AN AVEL
 
 Fin avril, nous obtenons enfin un rendez-vous pour monter AN AVEL, le 6 mai, sur la cale de carénage. L'endroit ou le support de l'hydrogénérateur doit être soudé, est en effet difficilement accessible quand le bateau est à l'eau. Nous en profiterons donc pour caréner AN AVEL. Quand le bateau sera remis à l'eau, nous ferons installer le portique qui nous permettra de poser le panneau supplémentaire de 440W qui nous donnera l'autonomie énergétique au mouillage.
 
AN AVEL en attente de carénage. Le panneau solaire supplémentaire de 440W vient d'être installé.
 
Le portique conçu et réalisé par Ouaené (René avec l'accent parisien 😂), soudeur inox chez Caraïbes Métal est léger et très solide. Nous passerons ensemble quelques bon moment sur AN AVEL autour d'un Ti-Punch.

440W : c'est grand 207 x 104 cm mais ajoutés à nos 290W existants, c'est l'autonomie énergétique assurée au mouillage !
 
Le 6 mai, AN AVEL est sur le quai. Pendant la mise sur bers et la descente de la dérive, un joli poisson orange qui s'était réfugié dans le puit de dérive tombe au sol 😃. 

Chute du poisson rouge, carénage, soudure de la pièce de fixation de l'hydrogénérateur
 
C'est Nicolas, soudeur aluminium chez Caraïbes Métal qui conçoit et soude le support de l'hydrogénérateur. La pièce est imposante et pour citer notre copain Victor "Nous pourrons l'utiliser pour faire du remorquage si nous avons besoin d'alimenter la caisse de bord 😂 ! "
En discutant (toujours autour d'un Ti-Punch 😜 !), Nicolas nous apprend qu'il vient d'acheter un voilier de 44 pieds de 2006 en très bon état pour la modique somme de 4 000 €. Son propriétaire a été découvert après un mois, mort dans son bateau au mouillage en compagnie de son chat qui pour se nourrir s'est servi sur le cadavre 😱. Suite à ce tragique événement, la famille a bradé le bateau. Il fait son possible depuis, le soir après le travail et les week-end, pour venir à bout des odeurs à grand renfort d'eau de javel et de puissants produits désinfectants. 
 
Essai de pose de l'hydrogénérateur qui nous garantira l'autonomie électrique en navigation. Fini les 3 heures de moteur par jour que nous avions du effectuer pendant la transat aller !




Fin des travaux et retour à la baignade !
 
De retour à l'eau, nous prenons la voiture pour une baignade et un pique-nique à la plage des salines suivi d'une promenade à l'étang des salines, derrière la plage.

La baignade

Plage des Salines 1

Plage des Salines 2

Le Pique-nique : saucisses grillées, moutarde, chips et oranges

Nous avons rencontré plusieurs sortes de crabe de terre sur la plage ou en nous promenant au alentours. Au moment des fêtes religieuses, les terrains vagues et les jardins se couvre de pièges à crabes. Ceux se seront laissés attrapés seront préparés selon une recette spéciale et servi aux repas de fêtes. Bien entendu, chaque Martiniquais a sa recette spéciale,bien meilleure que toutes les autres 😜 !

Crabe de terre ... enfin plutôt de sable ! Son nom local est "Crabe Mal'Z'Oreilles"

Un autre crabe de terre caché dans des feuilles sèche

Ce crabe Mal'Z'Oreilles va-t-il trouver son trou ?
 
Piège à crabe de terre

 Nous partons ensuite visiter la réserve naturelle de l'étang des Saline qui abrite plusieurs espèces d'oiseaux, des poissons, plusieurs sortes d'arbres de mangroves et bien sûr, les fameux crabes violonistes appelés en Martinique "Crabe Cé ma faute".
 
Le crabe violoniste "Cé Ma Faute"

Vue panoramique de la promenade de l’Étang des Salines

Promenade sur l’Étang des Salines. Les crabes Violonistes pullules !

En retournant à la marina, nous faisons un détour pour aller admirer le cul de sac du marin depuis les hauteurs environnantes

Le cul de sac du Marin

Le cul de sac du Marin et la marina

 
Les cascades de Carbet
 
Un autre jour, nous allons marcher jusqu'aux cascades du Carbet. Elles sont au nombre de trois et chutent dans des bassins ou il est possible de se baigner. Nous oublions de regarder le calendrier et alors que le site est désert en semaine, nous partons le jour de la Pentecôte 😜. Il y aura certainement du monde sur le sentier.

Les Cascades du Carbet en compagnie d'Yves et de Raoul

 
 
Le Calvaire de Sainte Anne
 
Toujours en Compagnie d'Yves et de Raoul, nous partons un autre jour visiter le Calvaire de Sainte Anne, située sur une colline dominant le bourg.
 
Le chemin qui mène au calvaire de Sainte Anne
 
En haut du Calvaire de Sainte Anne

 
Quelques scènes de vie à la marina

L'annexe se salit vite quand elle reste à l'eau et il faut la nettoyer de temps en temps car les végétaux et les minuscules coquillages s'incrustent dans le caoutchouc

Nettoyage de l'annexe au ponton du chantier

Dans la mouvance post soixante-huitarde, de nombreux marins après avoir traversé l'Atlantique, sont venus s'échouer au Marin et n'en sont jamais repartis. Certains ont sombré dans l'alcoolisme, d'autres appelés les "Jobers" vivent du RSA et des petits travaux effectués sur les bateaux des plaisanciers de passage. La plupart d'entre eux continuent à vivre sur le bateau qui les a amené en Martinique. Certains de ces bateaux, faute de moyens et au fil des besoins d'aménagements sont devenus très pittoresques. D'autres finissent par pourrir et couler faute d'entretien.

Résidence des bouts de ficelles et des tuyaux de poêle 😂. Ce bateau est habité par un vieux Monsieur dont la tête ressemble à une grosse touffe de poil d'ou émerge 2 yeux un nez et une bouche, et son petit chien. Nous le voyons passer de temps en temps dans son annexe, le petit chien perché à l'avant, le nez au vent et qui décolle de l'annexe et retombe sur ses pattes à chaque vague 😂.

Résidence des bouts de ficelles et des tuyaux de poêle

Triste fin pour ce bateau en acier "TILIKUM", parti un jour de Paimpol avec son équipage plein de rêves et d'espoirs ... que sont-ils devenus ?

TILIKUM en route pour le démantèlement 😢

Opération nettoyage du port. On y retrouve malheureusement des batteries, des moteurs, des fours à gaz etc. Ce cadi de supermarché ne dénoterait pas dans une exposition de sculptures modernes 😉

La marina du Marin : Sortie du ponton n°5 ou nous nous sommes amarrés en arrivant de Sainte Lucie
 
La marina du Marin : Les installations, boutiques, shipchandlers, Capitainerie, Restaurants et sanitaires à l'intérieur du bâtiment
 
La marina du Marin : plutôt vide en période de confinement 😁.
 
La marina du Marin : Retour sur AN AVEL à pied jusqu'à l'annexe ...
 
... Puis en annexe jusqu'au ponton du chantier
 
 
Quelques image de Fort de France
 
Une nouvelle visite au Vauclin, l'occasion de refaire un repas de langouste
 
Quelques scènes de notre vie quotidienne au Marin
 
 
Départ de Vincent & Mary

Vincent & Mary travaillent tous deux chez A&C YACHT, nous discutons souvent avec eux lorsqu'ils interviennent sur les bateaux en gestion sur notre ponton. Nous avons fini par sympathiser. Ils ont tous les deux loué un catamaran avec une dizaine d'amis pour se rendre dans les Grenadines. Mais devant les difficultés liées au COVID, il se sont rabattus sur Sainte Anne puis l'Anse d'Arlet puis Saint Pierre.
 
Le surlendemain de leur départ, Mary qui nous avait gentillement prêté sa voiture pendant la durée de leur périple, nous demande de la lui amener à Sainte Anne. Nous convenons de nous retrouver au ponton des annexes.
 
Quand nous nous retrouvons, Mary m'explique qu'à l'Anse d'Arlet leur bateau a chassé à la suite  d'un fort coup de vent. Un kayak a été mis à l'eau avec l'un de leurs amis pour aller surveiller l'ancre. Dans le même temps, Vincent manœuvrait avec le catamaran pour se repositionner. Le kayak se retourne avec leur ami qui tente ensuite de le récupérer avec le bout qui pend sous l'eau. C'est alors que le bout se prend dans l'hélice du bateau et arrache la première phalange de son pouce.

Le blessé est conduit à l'hospital de Fort de France mais son pouce ne pourra pas être sauvé et il devra être amputé 😧.

 
Pour le plaisir, quelques image de bateaux célèbres en escale au Marin
 

TARA : Dériveur intégral en aluminium greé en goélette, de 36m de long et 10m de large, construit à l'initiative de l'explorateur français Jean-Louis Etienne et mis à l'eau en mai 1989 sous le nom d'ANTARCTICA. ANTARCTICA et son équipage hiverneront notamment au SPITZBERG pour assurer une dérive polaire, bloqués dans les glaces. A son retour, Jean-louis Etienne, très endetté devra revendre ANTARCTICA. Pour l'anecdote, j'ai été amené dans ma carrière professionnelle chez THALES, à discuter avec Jean-Louis Etienne de ses expériences d'explorateurs, à l'occasion de la livraison d'un téléphone militaire crypté dont il avait besoin pour l'une de ses expéditions 😉.

Au bout d'un an et demi, ANTARCTICA est finalement vendu à Peter BLAKE, célèbre navigateur néozélandais, vainqueur de la "Volvo Ocean Race" en 1990, du "Trophé Jules Verne" en 1994 et de la "Coupe de l'America" en 1995 et en 1999. Peter Blake le rebaptise SEAMASTER. Le 5 décembre 2001, Peter Blake qui s'est retiré de la course en mer pour se consacrer à des mission environnementales à bord de SEAMASTER et avec le soutien de l'ONU est attaqué avec son équipage par des pirates dans l'estuaire de l'Amazone. Il est abattu pour avoir refusé de donner la montre qui lui avait été remise lors de sa victoire de la "Coupe de l'America". Deux hommes d'équipages sont blessés.

En 2003, le Directeur Général de la marque de vêtement "Agnes B." acquiert le bateau et le rebaptise TARA. TARA réalise alors de nombreuses expéditions scientifiques dont le but est d'acquérir une haute connaissance des océans et de faire prendre conscience de leur fragilité. Le projet gagne le statut de "Fondation Tara Ocean". Quand nous l'avons rencontré au Marin et discuté avec son équipage, TARA était en escale technique pendant une expédition d'analyse du plancton entre les océans Atlantique et Pacifique.
 
THE KID - VILLE DE NICE : Jean Pierre Dick et son bateau son en escale de préparation au marin avant de se rendre à Saint Pierre et Miquelon d'ou il s'élanceront le 14 juin 2021 pour un nouveau record de traversée de l'Atlantique. Pour l'anecdote, Franck VADI (Sté Multi Interventions) qui intervient sur la partie électrique du KID a également installé notre grand panneau solaire et notre hydrogénérateur 😉.

Le "SHARLOU" voilier de luxe anglais de 42m sur la câle de carénage du Marin (à côté d'AN AVEL qui fait tout riquiqui 😜). Prix d'un jeu de voile 700 000 € - Coût de location à la semaine 100 000 € !  

TARA : Dériveur intégral de Georges DINTHILAC, modeste jeune homme de plus de 75 ans de retour d'un tour du monde en solitaire sur les traces d'Alain GERBAULT "Ce n'est pas difficile, je n'ai fait que de petites navigations de port en port". TARA est venu s'amarrer à côté d'AN AVEL et nous avons rencontré Georges à cette occasion. Dans notre discussion, nous avons appris qu'il avait effectué plusieurs traversées océaniques sur monocoques et catamarans avant son tour du monde et écrit deux livres que nous nous sommes empressés d'acheter pour nos liseuses : "Un pavé dans le lagon" et "Marie la boudeuse" que nous avons dévoré immédiatement.

TARA a deux dérives, l'une très à l'avant du bateau et l'autre très à l'arrière. Au portant Georges relève la dérive avant et la dérive arrière seule confère au bateau une grande stabilité de route. Il n'a pas installé de pilote électrique. Son "skipper" comme il dit est un régulateur d'allure. Il a quelques problèmes d'électrolyse en raison du lest en acier qui est mal isolé de la coque en aluminium. Nous l'accompagnerons sur son bateau quelques jours plus tard en vue de l'aider dans ses manœuvres d'accostage au chantier pour un carénage. TARA et Georges repartirons ensuite pour la Bretagne.
 
 
Nous sommes déjà fin juin et nous retournons en France pour passer trois mois avec nos enfants et petits enfants qui nous manquent terriblement
 
 
De retour sur le bateau, nous constatons que le parc de batteries de servitudes est à 1,2V que le chargeur de batteries ne fonctionne plus et que le pilote automatique est en panne. Le coupe circuit des batteries de servitude est quand à lui resté branché !

La veille de notre retour en Martinique, A&C YACHT nous avait pourtant annoncé que tout allait bien et que le bateau était OK.

Une grosse surtension au quai de la marina la semaine précédant notre retour pourrait être à l'origine de la destruction des équipements. Il se pourrait également que le calculateur de notre pilote automatique Raymarine S3 , sensible aux champs électromagnétiques ait cessé de fonctionner après le très gros orage que nous avons subit La nuit de notre retour de Métropole. Le ciel était illuminé de façon quasiment ininterrompue et le tonnerre grondait sans discontinuer 😟 !

Coût de l'opération : 7 000 € dont 4 500 € pour le seul pilote automatique.
 
Nous disposons désormais d'un parc de batteries de servitudes AGM VICTRON de 550 Ah (contre 440 Ah Gel précédemment), d'un chargeur VICTRON avec possibilité de contrôler les paramètres de charge par Bluetooth sur le smartphone et d'un pilote automatique RAYMARINE ÉVO 400. En raison de la crise mondiale des composants électronique, la Sté POCHON Martinique nous a vendu son dernier kit reconstitué avec des pièces détachées neuves ... pour 500 € de surcoût 😥
 
Ce nouveau pilote, beaucoup plus sensible que le précédent, ne supporte pas le léger jeu que nous avons dans la barre à roue et provoque des effets d'oscillation importants dans la barre à roue lors des rattrapages importants de cap. Faute de mieux, nous pallions temporairement à ce problème en freinant un peu la barre à roue.
 

Marie, Jérôme, Camille et Léa nous retouvent en Martinique pour  10 jours
 
Les enfants nous rejoignent pour 10 jours fin octobre. Nous sommes heureux de les accueillir et leur faire découvrir la Martinique même si nous nous attendons à une période fatigante. Camille et Léa, deux de nos petits enfants sont en âge de courir et nous avons installé des filets de protection autour du bateau en prévision de leur courses sur le pont d'AN AVEL.
 
Côté fatigue, nous ne serons pas déçus, mais quel bonheur de les avoir à bord !

Avec les petits, nous prévoyons de faire surtout de la plage et d'explorer des endroits ou nous n'étions pas encore allés.
 
Nous commençons par l'Anse d'Arlet et son spot de schnorkeling réputé
 
 
 Schnorkeling à l'Anse d'Arlet - 1ère Partie
 
 
Schnorkeling à l'Anse d'Arlet - 2ème Partie


Cette tortue résidente de l'Anse Dufour accepte de nager avec les baigneurs. On la repère facilement grâce à la forêt de tubas colorés qui suit ses déplacements 😂


Schnorkeling à l'Anse Dufour

Nous avons mis temporairement ce petit crabe dans un seau avant de le relâcher. Il crachait un petit jet d'eau bien rond jusqu'à un mètre de distance 😀


Anse Caritan : Camille et son étoile de mer avant qu'il l'a remette dans l'eau

Habitation Clément : Camille dans les racines du "figuier maudit"

Anse Figuier

Plage des Salines

L'anse Figuier

Camille et Léa au Bar "La Dunette" à Sainte Anne

Retour au bateau après la douche du soir

Une coquille de Lambi ramassé par Camille au Vauclin et oublié dans le bateau

La même coquille après passage au vinaigre, bicarbonate de soude puis vernis. Nous la garderons précieusement pour la rendre à Camille 😍

Photo de famille à l'Anse Dufour

30 octobre 2021 : Photo de famille au bar "La Dunette" à Sainte Anne. Ti punch, cocktails et assiette créole

Restaurant à l'anse Dufour

Restaurant de plage à la plage des Salines


Jérôme, Camille et Léa sur AN AVEL

Marie et Léa sur AN AVEL

Photo de famille au phare de la presqu'ile de La Caravelle


Léa au restaurant 😂

Léa au Carrefour du Marin

Petite curieuse ! 😀

Léa et Alainà l'anse Figuier

Léa et Sylvie aux Salines

Léa, Sylvie et Alain sur An Avel

Achat de langoustes au Vauclin

Léa, Marie, Camille et Sylvie

Marie et Léa sur An Avel : C'est quoi ce truc bizarre ?

Camille

Léa en route pour l'aventure ! 😂

Coucher de soleil vu du bar "La Dunette" à Sainte Anne
 
Le vol de retour des enfants est à 18h30. Nous décidons d'aller nous baigner une dernière fois à la plage des salines. Une surprise nous y attend qui restera gravée longtemps dans nos mémoire !
 
 
Bébé Tortue
 
Bébé tortue en route vers la mer
 
Plage des Salines : Ruée vers la mer des bébés tortues
 
 Sylvie marche sur la plage suivie par nos petits enfants. Ho ! une petite tortue ! Et c'est le début de la ruée des petites tortues vers la plage. Un rare et merveilleux moment !

Et c'est déjà l'heure du retour après une dernière visite dans la mangrove avec Camille puis un bon repas pris dans un restaurant de plage

Dans la Mangrove avec Camille 1

Dans la Mangrove avec Camille 2

Restaurant de plage à la plage des Salines

Léa et Alain aux Salines

Retour à l'aéroport
 
C'est le jour du retour 😥. Nous avons passé de merveilleux moments et bien profité des petits. Nous sommes également contents de retrouver notre vie paisible 😁, même si le coup de blues est déjà annoncé alors qu'ils ne sont encore partis ... 😭
 
Comme en métropôle, le pass sanitaire et l'obligation vaccinale pour les pompiers et les soignants ont été décrétés en Martinique et en Guadeloupe.
 
Et comme de bien entendu, les Martiniquais comme les guadeloupéens s'y opposent 😠.  Seul 33% de la population est vaccinée pour des raisons de croyance mal placée, d’extrême crédulité vis à vis des réseaux sociaux et de méfiance mal placée pour tout ce qui est décidé depuis la métropôle.

Lors d'une consultation chez le médecin, celui-ci nous a informé qu'il allait devoir fermer son cabinet car il refusait la vaccination ... Nous étions très intéressés par l'avis d'un médecin et nous lui avons demandé la raison de son refus. Nous n'avons pas été déçu ... 

Prenant un air sérieux, il nous a expliqué que les concepteurs du vaccin y avaient introduit un produit magnétique, le Graphène. Ce produit était capable d'aimanter un téléphone ou un gros couteau de boucher à travers la peau. Preuve à l'appui, il dépose le téléphone de Sylvie sur son bras incliné à 45°. Et incroyable ! le téléphone ne tombe pas 😜. Ce ne peut pas être la transpiration qui fait coller le téléphone au bras, non non non : c'est bien sûr le Graphène. Clou du spectacle, il amène un plat inox, recommence l'opération et le miracle se reproduit de nouveau, le plat inox tient et ne tombe pas. Sauf qu'il ne sait pas que l'inox est amagnétique ... 😂
 
Ce médecin, supposé être une personne instruite et scientifique, nous explique ensuite que les laboratoires ont introduit des nanoparticules dans le vaccin et qu'à l'aide de la 5G, il peuvent tuer à distance les personnes vaccinées. Preuve en est, il repère deux adresse MAC sur son téléphone Bluetooth et nous confirme que ce sont les adresses des nanoparticules que nous avons dans le corps ! Autant dire tout de suite que nous n'avons jamais pu retrouver ces adresses en dehors de son cabinet !
 
Ce serait à mourir de rire si ce n'était pas si grave 😡. Avec de tels propos diffusés par des personnes sensés détenir la vérité médicale, il n'est pas étonnant que la population refuse de se faire vacciner !
 
Toujours est-il que les manifestations dégénèrent maintenant en combats de rue, grève générale et tirs à balles réelles du côté des manifestants. Plusieurs bataillons de gendarmes mobiles sont envoyés de Métropole en renfort ...

Et avec les jours qui passent d'autres revendications et rancoeures apparaissent, vie chère, Chloredecone etc.

Il est temps pour nous de quitter cette ile magnifique ou nous avons passé 10 mois merveilleux, habitée par une population cordiale et accueillante, bien que malheureusement toujours tournée vers son passé esclavagiste et de ce fait très méfiante vis à vis des blancs et de la métropôle ...

Prochaine étape : Grenade et les Grenadines (de Grenade !)



Commentaires

  1. Salut Alain
    Ton blog est génial je le consulte régulièrement
    Il u à 20 ans jetais au mouillage marigot bay à ste Lucie et je vais eu du mal à trouver de la place pour jeter lancée
    Il semble sue cette année ce soit bcp.plus calme
    Croises tu bcp de voiliers de location?

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  2. Bon pad doué avec le clavier du téléphone la prochaine fois je ferai depuis le pc
    Sinon patrick bussi à acheté un rm à st Malo il.y a un mois
    Il.bricole

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    1. Salut Philippe, merci de ton message. C'est du bonheur d'avoir de tes nouvelles 😃. Oui Marigot bay était désert ... Le Covid est passé par là. Il n'y avait quasimment pas de touristes pendant notre passage à Ste Lucie. Rodney bay était presque vide aussi. Nous sommes au Marin ou nous attendons la pose d'un panneau solaire supplémentaire de 440W et un hydrogénérateur de 600 W que nous avons acheté chez SEATRONIC. Il devrait nous être livré lundi 🤞. Après, nous remontrons en haut de la Martinique en faisant des mouillages avant de partir en Guadeloupe (La Dominique est trop compliquée - Covid + obligation d'utiliser un agent local etc.). Nous espérons pouvoir remonter jusqu'à St Martin comme base de départ pour notre retour aux Acores. Puis ce sera la Méditerrannée pour 2 an avant retour dans notre chère Bretagne. Patrick a trouvé son bateau, c'est une bonne nouvelle 👍 ! Son futur voyage se concrétise et il doit être content. D'autant que le REM est un très bon bateau. Il y en a 2 sur notre ponton qui se préparent à la transat retour.
      Il y a beaucoup de voiliers de location ici au Marin et surtout des Catamarans. Malheureusement en raison des restrictions Covid les touristes sont repartis après les dernières vacances scolaires et n'ont pas été remplacés. Du coup les bateaux restent à quai 😧.
      Salut bien les équipes du CODIR, Projets et Technique pour moi ainsi que patrick et Cyril Gazzano quand tu les croisera
      Amitiés
      Alain

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    2. Au fait Philippe, sais-tu quel est le modèle du REM que Patrick a acheté ?

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  3. Rm 10.70mzis Jai fait part à Patrick de notre conversation et il va venir donner plus de details

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  4. Il est à saint Malo.... et moi confiné en RP

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  5. Merci Philippe, bon courage pour le confinement ! On reste en contact. A bientôt. Alain

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  6. Ah non Patrick à du rentrer donc lui aussi est confiné
    Je vais aller faire un week end sur son bateau fin.mai je vaistu re demander quel modèle

    Le 10 avril je devais l et faire l'entretien du voilier du ce z roscoff- reporté bien sûr

    Et pour fin juillet ce sera en famille soit les scillies soit Ouessant et molene
    Sur votre blog Jai vu que vous connaissiez les deux

    Avez vous été aux anses d'arlet?

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  7. Salut Philippe,
    Nous partons demain matin (enfin !) au chantier du marin pour l'installation du panneau solaire suppélementaire de 400W et de l'hydrogénérateur. Après nous irons de mouillage en mouillage le plus haut possible de la Martinique en passant par les anses d'Arlet que nous ne connaissons pas encore. Puis nous irons en Guadeloupe pour lever le bateau, caréner et changer les anodes (4x moins cher qu'au marin). Mais il faut que je me renseigne avant, car les restrictions se renforcent en raison du Covid. Même s'il est encore trop tôt, je commence aussi à regarder la météo tous les 3 jours pour la transat de retour. Cela me fait réfléchir aux trajectoires possibles en fonction des situations météo, la stratégie consistant à éviter le près et la pétole autant que possible tout en essayant de se glisser entre l'anticyclone au sud et le train des dépressions au nord pour avoir du portant.
    Salut bien Patrick de ma part
    A+
    Alain

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  8. Les anses darlet vous serez très bien
    Vers la Guadeloupe les saintes je trouve que ça vaut le coup
    Vpuspourrez aller voir la famille de Marie Hélène Martine

    Bonne nav !!!!
    Philippe

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  9. Salut Sylvie et Alain

    Toujours en .martinique?

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    1. Salut Philippe, oui tjrs en Mawtinique 😉. Vu que nous n'avons vu que la Barbade, Ste Lucie et la Martinique, nous venons de décider de rester un an de plus pour visiter le reste entre octobre et mai de l'année prochaine. Le problème est de trouver si tardivement une place dans une marina pour se mettre à l'abris des cyclones. Pour trouver des disponibilités tout se passe par radio ponton et le réseau de copains et nous en avons quelques uns. Nous avons réservé une place à la marina Zabricot qui a été acceptée hier soir plus une "piste" pour le Marin. Rodney Bay à Ste Lucie nous accepte aussi mais c'est plus compliqué pour le retour en Métropole. Nous devrions rentrer entre juillet et septembre pour profiter de nos enfants et petits enfant. Ils devraient également pouvoir venir en Martinique pendant les vacances d'octobre. Aujourd'hui vaccination Covid pour Sylvie et moi à l'hopital du Marin. Au fait côté boulot j'ai repensé hier soir au terminal COMTICS ...🙄. Cela m'interesserais de savoir ou il en est. Les premiers lots ont il bien été livrés dans les temps ? Répond il aux attentes des Clients ? Le coût de production est-il dans la cible du marché ? Amitiés. Alain

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    2. Salut Philippe, oui tjrs en Mawtinique 😉. Vu que nous n'avons vu que la Barbade, Ste Lucie et la Martinique, nous venons de décider de rester un an de plus pour visiter le reste entre octobre et mai de l'année prochaine. Le problème est de trouver si tardivement une place dans une marina pour se mettre à l'abris des cyclones. Pour trouver des disponibilités tout se passe par radio ponton et le réseau de copains et nous en avons quelques uns. Nous avons réservé une place à la marina Zabricot qui a été acceptée hier soir plus une "piste" pour le Marin. Rodney Bay à Ste Lucie nous accepte aussi mais c'est plus compliqué pour le retour en Métropole. Nous devrions rentrer entre juillet et septembre pour profiter de nos enfants et petits enfant. Ils devraient également pouvoir venir en Martinique pendant les vacances d'octobre. Aujourd'hui vaccination Covid pour Sylvie et moi à l'hopital du Marin. Au fait côté boulot j'ai repensé hier soir au terminal COMTICS ...🙄. Cela m'interesserais de savoir ou il en est. Les premiers lots ont il bien été livrés dans les temps ? Répond il aux attentes des Clients ? Le coût de production est-il dans la cible du marché ? Amitiés. Alain

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    3. Salut Philippe, oui tjrs en Mawtinique 😉. Vu que nous n'avons vu que la Barbade, Ste Lucie et la Martinique, nous venons de décider de rester un an de plus pour visiter le reste entre octobre et mai de l'année prochaine. Le problème est de trouver si tardivement une place dans une marina pour se mettre à l'abris des cyclones. Pour trouver des disponibilités tout se passe par radio ponton et le réseau de copains et nous en avons quelques uns. Nous avons réservé une place à la marina Zabricot qui a été acceptée hier soir plus une "piste" pour le Marin. Rodney Bay à Ste Lucie nous accepte aussi mais c'est plus compliqué pour le retour en Métropole. Nous devrions rentrer entre juillet et septembre pour profiter de nos enfants et petits enfant. Ils devraient également pouvoir venir en Martinique pendant les vacances d'octobre. Aujourd'hui vaccination Covid pour Sylvie et moi à l'hopital du Marin. Au fait côté boulot j'ai repensé hier soir au terminal COMTICS ...🙄. Cela m'interesserais de savoir ou il en est. Les premiers lots ont il bien été livrés dans les temps ? Répond il aux attentes des Clients ? Le coût de production est-il dans la cible du marché ? Amitiés. Alain

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  10. Salut Sylvie et Alain,

    Super. une année de plus en Martinique. Vous avez bien raison, ça va être super.
    Côté COMTICS, ce qui devait arriver arriva. Du retard bien sûr, avec un plan d'action monitoré tous les vendredi soirs par le grad chef Philippe Lezé. C'est resté sous contrôle qd même, mais FTI aura globalement un an de retard sur la FAT. C'est à dire ce que tout le monde pense depuis 4 vans sans oser le dire :-)
    Côté cout de prod, ca a pas mal dérapé aussi. Du coup le LAUT qui devait disparaitre va retrouver une seconde jeunesse.
    Bref la routine. Oubliez tout celà. la vraie vie c'est ce que vous faites maintenant.
    Au fait quel est votre rhum préféré? Moi c'est le père Labat de Marie Galante. Pas facile à trouver en rhum vieux, et ensuite le rhumClément. tout celà en rhum vieux bien sûr :-)

    amicalement
    Philippe

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    1. Pour nous c'est JM pour le rhum vieux agricole et NESSON pour le rhum blanc 50° (le meilleur pour le ti-punch avec sucre de canne et citron vert 😉)

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  11. Bonjour Sylvie et Alain
    Il paraît que ça va souffler en Martinique n'oubliez pas de doubler les amarres!
    Je croise les doigts pour qu'il.ny ait pas de casse
    Philippe

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  12. Salut Philippe, nous sommes rentrés hier après avoir mis AN AVEL en conditions cycloniques 8 amarres à l'arrière (4 amares doublées), 4 au maître bau (2 doublées), 3 pendilles à l'avant et tout démonté (éolienne, panneaux solaires, capotes et tauds divers. Ceci dit les copains restés en Martiniques nous on dit qu'il n'y avait aucune vagues aux Marins et que les vent n'ont pas dépassé 35 nds et 55 en rafales. Biz

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  13. Bon ouf fausse alerte
    Bienvenue en métropole!@@

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