Les voiliers qui entrent et sortent semblent ne pas tenir compte du fouillis de bouées rouges et vertes qui fleurissent partout dans la baie. Nous faisons de même et faisons une approche directe car la profondeur est suffisante partout et sans bancs de sable ni patates de corail.
L'amarrage se fait en marche arrière au ponton avec une prise avant sur bouée. Un personnel du port en annexe nous place entre un Amel Maramu et un Hanse 508 espacée d'1m50. Problème notre bateau mesure 4m22 au maître bau !
"Pani powbleme, ça va wantwer !" nous crie le gars du port dans son annexe 😁... Pas très rassurés, nous amorçons prudemment la marche arrière. An Avel repousse les bateaux sur les côtés, les pares battages roulent et s'aplatissent avec un bruit inquiétant, le propriétaire du Maramu nous engueule au passage, mais ça rentre sans dommages collatéraux et nous finissons en réglant nos amarres, bien calés de chaque côté.
Dans l'après midi, nous avons la joie de croiser Dealmira sur le ponton. Elle et Jean Jacques, que nous avions rencontré en janvier 2021 à Sainte Lucie sont amarrés un peu plus loin sur le ponton. Dealmira a le mal de mer et Jean Jacques navigue seul ou avec des copains. Dealmira le rejoint aux escales. Le soir à l'appéro sur Gaivota leur Oceanis 50, en compagnie de leur couple d'amis Gaël et Véronique qui habitent à Port Navalo, Jean Jacques nous raconte qu'il avait envisagé de passer dans le Pacifique, mais qu'il y avait finalement renoncé, à Panama, en raison des trop grandes difficultés pour Dealmira à le rejoindre aux escales. Le retour en Guadeloupe a été très compliqué : 1 000 MN au près serré à tirer des bords carrés, mauvaise mer, courant à contre et 30 nœuds de vent dans le nez 😕. Après discussion et quelques Ti-punch bien tassés nous concluons que la bonne stratégie aurait été de remonter au nord et de redescendre en passant sous le vent des iles (Jamaïque etc.). C'est quand même plus facile de naviguer dans les verres de Ti-punch, confortablement installés avec des copains dans un carré ! 😂
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De gauche à droite : Véronique, Gaël, Sylvie, Jean Jacques et Dealmira. A cause du Ti-punch, la photo est mal cadrée et Jean Jacques est caché par le fil de la VHF. Quelle idée aussi de faire passer un fil à cet endroit !😂😂
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Le lendemain nous louons une voiture pour 4 jours et il se trouve que nous reprenons la voiture de Jean Jacques qui part au Saintes le lendemain matin.
La Guadeloupe est composée de deux iles séparées par un petit bras de mer, la Rivière salée.
Grande terre est la plus petite en superficie alors que Basse Terre est la plus haute. Cela ne s’invente pas, mais en fait les îles recevant les alizés les premières sont toujours nommées « grandes » ou « hautes » alors que les îles sous le vent sont nommée «Basses ».
Anecdote sur l’origine du nom « Pointe à Pitre » : Vers 1654, Peter un pêcheur hollandais aurait débarqué avec des colons hollandais venus du Brésil. Il se serait installé sur une pointe de la rade que les locaux auraient pris l’habitude d’appeler la "Pointe à Peter" qui depuis est devenu « Pointe à Pitre ».
La Guadeloupe est rattachée à la France en 1674. Pointe à Pitre est crée mais ne prendra son essor qu’à partir de 1759 à l’occasion de l’occupation anglaise durant la guerre de 7 ans. Le littoral est assaini et des magasins sont installés sur les quais grâce aux milliers d’esclaves amenés sur l’île. Avec le traité de Paris en 1763, la France perd le Canada mais récupère la Guadeloupe (Mauvaise affaire 😕). Pointe à Pitre devient la base arrière des nombreux corsaires français qui harcèlent les navires anglais (Bien fait pour eux 😂).
En 1843 la ville subit un terrible tremblement de terre, puis à peine reconstruire elle est ravagée en 1850 par un incendie, un cyclone en 1865, un nouvel incendie en 1871, un autre tremblement de terre en 1897, puis un autre cyclone en 1928 et enfin encore un incendie en 1931. L’irruption de la Soufrière en 1976 et l’exode vers Pointe à Pitre qui s’en ait suivi a fini d’achever la ville. Tout ces cataclysmes expliquent que la ville semble aujourd’hui construite de bric et de broc, sans aucun charme et qui le soir venu devient un véritable désert urbain fréquenté par une faune souvent mal intentionnée, notamment le quartier des "Abymes".
Depuis les années 1990, Pointe à Pitre a perdu 10000 habitants soit environ 10 % de sa population.
Nous louons une voiture pour visiter Grande Terre et Basse Terre. Sylvie (l'office de tourisme du bord 😂) a fait le plan de route et 4 jours de location devraient être suffisants pour visiter les sites les plus intéressants. Les visites du musée "Mémorial ACTe" et de Pointe à Pitre se feront quand à elle, à pied !
Nous commençons par Grande Terre.
Le Gosier est un petit îlet en face d'un village. Il est également un mouillage réputé dans la baie de Fort de France.
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Mouillage du Gosier 1
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Mouillage du Gosier 2
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Puis nous prenons la direction de la plage de Sainte Anne ou nous avons prévu de faire trempette.
La plage de Sainte Anne
Nous partons ensuite visiter la "Pointe des Châteaux", un site qui n'est pas sans rappeler nos bonnes vieilles côtes bretonnes !
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La Pointe des Châteaux 1
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La Pointe des Châteaux2 - La Désirade au fond
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La Pointe des Châteaux 3
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La Pointe des Châteaux 4
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La Pointe des Châteaux 5
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La Pointe des Châteaux
Nous
finissons cette première journée par la plage Saint François ou nous ne
nous baignerons pas compte tenu de ce qui s'y jette 😕.
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Plage Saint François 1
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Plage Saint François 2 - Ça ne sent pas très bon aux abords de cette petite rivière qui se jette sur la plage 😟
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Plage Saint François 3
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Pour
le deuxième jour, nous avons prévu de commencer par une randonnée à la
"Pointe d'Enfer" avec pour destination le "Trou du Souffleur".
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La Pointe d'Enfer 1
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La Pointe d'Enfer 2
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La Pointe d'Enfer 3
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La Pointe d'Enfer 4
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La Pointe d'Enfer 5
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La Pointe d'Enfer 6
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| La Pointe d'Enfer 7 |
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La Pointe d'Enfer, le Trou du Souffleur, un sandwich et une bonne bière fraîche pour terminer la rando 😀
Dés
le sandwich avalé, nous filons à Port Louis, un petit village doté
d'une charmante petite marina : Grands tirans d'eau s'abstenir !
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Port Louis 1
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Port Louis 2
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Nous finissons par les marches des esclaves dans le village de Petit Canal.
L'escalier a été édifié par les esclaves eux mêmes et chaque palier porte le nom des ethnies africaines qui les ont gravies : Congos, Yorubas, Ibos, Ouolofs, Peuls, Bamilékés ... Un peu en retrait, envahi par un figuier maudit on trouve les ruines de l'ancien entrepôt ou les esclaves étaient parqués avant d'être vendus.
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Le village de "Petit Canal" et les "Marches des Esclaves" au loin
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Vue du haut des marches 1
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Vue du haut des marches 2
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Les marches des esclaves
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Les Marches des Esclaves
Nous consacrons la troisième journée à la visite du "Mémorial ACTe", (Centre Caribéen d’expression et de mémoire de la
traite et de l’esclavage) qui a été construit sur l’ancien site de la plus
grande usine sucrière des Antilles, la sucrerie Darboussier. C’est le
premier musée du genre au monde. Il a cela d’intéressant, qu'il traite de la période pré- esclavage mais également post- esclavage avec les conséquences aux USA, le Ku Klux Klan, le trafic d'organes, l’esclavage sexuel, en passant par le rôle de la Franc Maçonnerie dans l'abolition de l'esclavage ainsi que des sculptures et tableaux d'artistes ... 3 heures n'ont pas été de trop pour visiter le musée.
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L'entrée du "Mémorial ACTe"
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Malheureusement les photos sont interdites dans enceinte du musée. Les quelques photographies suivantes sont extraites d'internet.
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"Mémorial ACTe" 1
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"Mémorial ACTe" 2
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"Mémorial ACTe" 3
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"Mémorial ACTe" 4
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"Mémorial ACTe" 5
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"Mémorial ACTe" 6
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Visite de Pointe à Pitre pour le Troisième jour. Nous partons à pieds vers notre destination : l'église Saint Pierre Saint Paul. Le chemin pour y parvenir à travers la ville nous confirme sa décrépitude.
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Pointe à Pitre 1
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Pointe à Pitre 2
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Pointe à Pitre 3
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Pointe à Pitre 4
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Pointe à Pitre 5
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Pointe à Pitre 6
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Pointe à Pitre 7
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Pointe à Pitre 8
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Pointe à Pitre 9
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L’église
de Pointe à Pitre a été conçue en acier, non pas par Eiffel mais par la
maison Joly à Argenteuil, la même qui a construit les anciennes halles
de Paris. Les côtés sont ornés de fenêtres à volets qui laissent entrer
les alizés et rafraîchissent l’intérieur. L'église, bien qu'ayant subit les ravages des cyclones et tremblements de terre est relativement bien conservée. Elle fait l'objet d'un financement en cours par la mission Stéphane Berne et d'autres organismes d'état, privés et européens.
Ce jour là, nous avons la chance d'assister à la présence d'un groupe de trois guides conférenciers, mandaté par la mairie écologiste de Pointe à Pitre pour proposer une visite virtuelle de l'église aux administrés. Cette visite de l'église est effectuée avec très peu de moyens. Elle est filmée sur un téléphone portable et postée en direct sur Facebook.
Nous suivons la présentation et nous sommes invités à poser des questions en fin de visite. Nous serons même filmés et passerons en direct sur le site Facebook de la mairie 😀 (https://www.facebook.com/saved/?list_id=113417124581510).
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| L'église
Saint Pierre Saint Paul vue de l'extérieur. Le clocher n'est pas
visible car il a été reconstruit à l'extérieur accolé à l'arrière, afin
qu'il ne puisse pas retomber sur l'église et les croyants en cas de
tremblement de terre |
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| L'église Saint Pierre Saint Paul : la structure intérieure est en acier et donne à l'ensemble une impression de finesse et de légèreté. Les côtés sont ornés de fenêtres à volets qui laissent passer les alizés pour rafraîchissent l'église. Les dessus des fenêtres étaient ornés de vitraux qui ont été détruits par les tremblements de terre. Les financements en cours devraient permettre de les remplacer |
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L'église Saint Pierre Saint Paul : Chaque année et par tradition, la cabane et la décoration sont renouvelées et fournis gratuitement par la population.
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L'église Saint Pierre Saint Paul : Le tabernacle
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L'église Saint Pierre Saint Paul :L'un des guides conférenciers et la réalisatrice qui film en directe de son téléphone portable
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L'église Saint Pierre Saint Paul : L'une des 2 guides conférencières en jupe jaune
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L'église Saint Pierre Saint Paul : La chargée du patrimoine à la mairie de Pointe à Pitre
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Visite de l'église St Pierre St Paul
Sur le chemin du retour, nous passons devant le musée municipal Saint Jean Paul Perse, malheureusement fermé pour
cause de rénovation.
Lors de la visite de l’église
St Pierre St Paul, nous avons appris des guides conférenciers qu’une
deuxième maison identique existe sur Basse Terre. L’histoire raconte
qu’au début du 19ème siècle, un navire qui transportait entre autre les
matériaux de ces 2 maisons à subit une avarie et a fait escale pour
réparer. L’armateur aurait vendu les matériaux pour construire ces 2 maisons en paiement des
réparations de son navire.
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Le musée municipal Saint Jean Paul Perse est installé dans une superbe maison de style colonial érigée avec une structure en acier comme l'église Saint Pierre Saint Paul, mais malheureusement en mauvais état par manque d'entretien.
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Nous prenons le bus pour retourner à la marina
Retour en bus
Retour à la voiture pour la visite de basse Terre avec au programme de cette première journée les chutes du Carbet, la distillerie Longueteau, le village de Deshaies et pour terminer la plage de Grande Anse
Les chutes du Carbet sont au nombre de trois. Nous ne ferons que la deuxième qui est la plus près du point de départ car nous ne sommes pas équipés pour une grande randonnée.
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Chutes du Carbet 1
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Chutes du Carbet
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Chutes du Carbet 2
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| Chutes du Carbet 3 : On la devine au loin dans le trou de la végétation |
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| Chutes du Carbet 4 |
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