DECEMBRE 2020 - LA BARBADE

LA BARBADE - DU 24 DÉCEMBRE AU 12 JANVIER 2020

 La Barbade est l'ile la plus orientale des Antilles. Elle est habitée dés -400 par des Amérindiens des Antilles issus de la forêt Amazonienne, les Arawaks (dont les célèbres Jivaros réducteurs de têtes sont l'une des ethnies). En 1200, les Caraïbes, population Amérindienne originaire du Venezuela, chassèrent les Arawaks de l'ile avant de disparaitre eux mêmes, victimes des maladies, de la famine et des enlèvements perpétrés par les colons Espagnols à la recherche d'esclaves pour leurs iles plus grandes.

En 1627, l'ile est finalement occupée par les Anglais qui y resteront plus de trois siècles. A partir de 1640, l'essor du sucre et du rhum et donc de la canne à sucre provoque l'importation massive d'esclaves africains. Les planteurs anglais de la Barbade deviennent alors les plus grands importateurs d'esclaves des colonies britanniques. 134 500 esclaves seront importés à la Barbade entre 1651 et 1700.

En 1819 le jour de pâques, une révolte des esclaves éclate, qui sera matée dans le sang, les têtes exposées sur des piquets. Cette révolte conduira néanmoins à l'abolition de l'esclavage en 1838.

Après plusieurs années d'autonomie croissante, la Barbade négociera sont indépendance en 1966 en qualité de royaume du Commonwealth qu'elle quittera en novembre 2021 pour devenir une république. 

Du point de vue démographique, la Barbade est composée de nos jours de 90% de noirs, 4% de blancs et 6% d'asiatiques.

La structure géologique de la Barbade n'est pas d'origine volcanique. C'est principalement un calcaire corallien né de la collision entre la plaque sud-américaine et la plaque Caraïbe. 

Pour en savoir plus : La Barbade

Il est 13h le 24 décembre et nous voilà donc enfin libre de quitter le customs dock. Nous nous rendons sur le mouillage, faisons un tour de repérage pour trouver une place entre les bateaux présents. Je vérifie que tout le monde à bord a fini d'écrire avant de jeter l'Encre (Jeter l'Ancre 😂😂)

Dés notre arrivée, nous allons nous baigner autour du bateau. C’est pour moi l’occasion de suivre la chaîne et d’aller vérifier la tenue de l’ancre. J’ai pris soin comme souvent de placer un orin sur le diamant de l’ancre et j’ai bien fait car quelques gros tubes en acier et autres cages en grillage de grandes dimensions sont présentes sur le fond. J'ai installé une poulie sous l'orin par lequel passe le bout relié d'un côté à l'ancre et de l'autre à une grosse manille faisant contre poids. Ainsi le bout est toujours tendu et l'orin toujours bien au dessus de l'ancre. La température de l’eau est de 29° et nous y pataugeons 1h avec masques et tuba. Le fond n’est pas extraordinaire car les voiliers de passage mouille dans cette baie depuis de nombreuses années. Mais il y a quand mêmes quelques poissons exotiques colorés, quelques coraux et je suivrais quelques minutes une raie léopard s’éloignant majestueusement vers le large.


Baignade


 Orin, bout et poulie

En m’accrochant à l’échelle pour remonter dans le bateau, je découvre qu’une colonie de petits coquillages, ressemblant à des petits pousses pieds exotiques tapissent l’arrière du bateau. Et en poussant mon investigation je m’aperçois qu’ils sont accrochés par centaines sur la totalité de la coque de l’étrave au tableau arrière. Avant de quitter La Palma, j’avais pris soin de nettoyer la coque et aucuns de ces petits coquillages n’était présents. Je suppose donc qu’ils se sont développés pendant notre traversée de l’Atlantique, peut-être en raison de la composition de l’antifouling ou de sa couleur rouge …

Comme dit notre amie Michèle cela n'a pas du nous pousser pendant la transat 😂

 Il me faudra 2 séances de 3h avec masque, tuba et palmes pour en venir à bout, la partie la plus difficile étant le dessous de la coque. Les outils achetés avant notre départ du Crouesty me seront bien utiles, les 2 couteaux à enduire de tailles différentes pour gratter la coque, mais surtout la double ventouse, qui une fois fixée sous l’eau sur la coque permet de descendre plus vite en y prenant appui et de se maintenir facilement sous l’eau.Une petite combinaison de plongée, une ceinture de plombs équilibrée, la ventouse et c'est top !

La ventouse (à bien rincer à l'eau douce après utilisation) et les couteaux à enduire

Le soir venu, nous sortons notre sapin de noël acheté dans un bazar chinois à Tenerife, et nous déballons les cadeaux que nos amis nous ont offert avant notre départ, à n’ouvrir que le soir du réveillon ! Nous passons un bon moment, mais nos enfants et nos petits enfants nous manquent terriblement, particulièrement en cette soirée de Noël que nous avons toujours passé ensemble

Notre sapin de Noël chinois

Merci les amis pour vos attentions !

 
Le bateau guirlande de nos voisins danois

Le chant de Noël des danois sur le bateau guirlandes

Le lendemain matin, pendant le petit déjeuner, nous assistons à la baignade d’un cheval de course. Renseignement pris, cette baignade à lieu tous les vendredi de chaque semaine.

La baignade du cheval

L'après midi, nous rangeons T-shirt, chapeaux, téléphones et lunettes dans un petits grab-bag étanche (merci Michèle 😘) et rejoignions la plage à la nage. De là, nous partons en reconnaissance jusqu'aux restaurants de plage que nous distinguons du bateau, et notamment le Copacabana dont nous utilisons sans vergogne le réseau Wi-Fi non protégé, depuis notre arrivée au mouillage. 

 

 
3 petits oiseaux rigolos

Panorama de la baie

 

Couché de soleil sur le mouillage

Arc en ciel sur le mouillage

La plage de Carlisle bay et AN AVEL au fond

Sylvie, le grab bag et An Avel au fond avec son lazzy bag rouge
 

Le soir de retour au bateau, un grain passe et c'est l'occasion de tester mon récupérateur d'eau de pluie bricolé sur le bimini avec un passe-coque et un embout anti-retour Gardena pour tuyau de jardin. Avec ce grain, nous récupérerons 3 jerricans de 20 litres d'eau, soit 60 litres que nous utiliserons pour faire une lessive, remplir les pulvérisateurs d'eau pour le rinçage après la baignade et recompléter les réservoir d'eau d'AN AVEL 👍😀 !

Récupérateur d'eau de pluie
 
Le grain

Le 26 décembre, nous partons en reconnaissance dans Bridgetown. Nous avons vu les voisins partir en annexe dans la rivière qui rejoint la ville et nous empruntons le même chemin en espérant trouver un endroit pour accrocher notre annexe.

Les annexes sont accrochées sur le quai à droite après être passé sous un petit pont. Comme il est de pratique courante aux Caraïbes, nous attachons notre annexe et le moteur avec une chaine et un cadenas pour être certains de la retrouver à notre retour ...

La remontée de la rivière

Quelques images et vidéo de la ville :

La rue des banques et des assurances : La Mutual Insurance Society

La rue piétonne

La rue piétonne

La rue qui longe la plage de Carlisle bay

La rue que nous avons empruntée pour nous rendre au Best Dos Santos Laboratory ou nous avons été passer nos test COVID avant de quitter la Barbade.

La rue que nous avons empruntée pour nous rendre au Best Dos Santos Laboratory ou nous avons été passer nos test COVID avant de quitter la Barbade.

La rue que nous avons empruntée pour nous rendre au Best Dos Santos Laboratory ou nous avons été passer  nos test COVID avant de quitter la Barbade.

La Broad street ou se situent les magasins de luxe de vente en détaxe

Rue connexe à la Broad Street

L'entrée du port qui s'enfonce au cœur de la ville

Les rues de Bridgetown
 
Quelques jours plus tard, nous partons visiter le musée qui retrace l'histoire de la Barbade. Premier contact avec le bus Barbadien 😀 ...
 
Le musée situé dans le sud de Bridgetown, à proximité du centre hippique est constitué de plusieurs maisons, réparties par thème au sein d'un parc  planté de quelques arbres. Il est surtout constituer de texte et de photographies

Le bus qui nous emmène au musée
 
 
L'entrée du musée

La cour du musée 1

La cour du musée 2

 
Notre problème d'autonomie électrique se confirme également au mouillage, mais dans une moindre mesure car en l'absence de vent pour faire tourner l'éolienne, nous devons faire tourner le moteur 1h00 par jour pour maintenir le niveau des batteries. 
 
Craignant de manquer de gasoil, nous partons en annexe au port de pêche qui dispose d'une pompe à gasoil. Les instructions nautiques indiquent qu'il est possible de s'y ravitailler mais que l'accès en est rendu difficile en raison des nombreux bateaux de pêche qui encombrent le ponton. Mais avec notre annexe qui se faufile partout, nous ne devrions pas avoir de problèmes. Nous avons amené deux jerricans de 20 litres avec nous.
 
Nous repartirons avec nos jerricans vides. La grosse dame nommée Rosa qui sert la pompe en caleçon moulant d'une propreté douteuse et chemisier à fleur aussi élégant qu'une tente de camping (celà fait du bien de se défouler ... 😂) nous reçoit de façon mal aimable, à la limite de la grossièreté et nous intime de dégager car elle ne sert pas les voiliers. Nous essayons de discuter mais cela ne sert à rien. 
 
Le lendemain, nous repartirons avec l'annexe au sud de la plage, à un endroit ou nous pouvons rejoindre la route et une station d'essence qui se trouve à 20 minutes de marche. Nous y ferons deux aller retour pour quatre bidons de 20 litres.
 
Et le jour de l'an est déjà là ...
 

 
Repas bien arrosé comme il se doit !

 
Après avoir vainement tenté de louer une voiture en raison de la pénurie de loueurs associée au nombre important de touristes américains et canadiens en cette période de fin d'année, nous décidons de tenter l'aventure et de prendre le bus pour aller visiter St Nicolas Abbey.
 
St. Nicholas Abbey est une ancienne plantation de cannes à sucre en activité à partir de 1640 et qui a été rachetée en 2006 par l'architecte barbadien local, Larry Warren. L. Warren l'a réhabilitée et y a construit le chemin de fer du patrimoine de l'abbaye qui a été achevé à la fin de 2018.
 
Nous laissons l'annexe au port, et nous voilà partis plein d'espoir, mais pas totalement confiant dans la ponctualité et l'organisation du réseau des bus de Bridgetown. Quelques demandes d'informations plus tard et par un heureux hasard, nous découvrons ce qui semble être un arrêt de bus, c'est à dire un regroupement de plusieurs personnes plus ou moins affalées contre le mur d'une maison délabrée et qui semble attendre quelque chose les yeux dans le vague. Nous décidons d'attendre avec eux ...
 
Pendant une heure, nous voyons défiler de nombreux bus, taxis collectifs et petites camionnettes, de toutes formes et de toutes couleurs, hurlant un reggae tonitruant par leurs fenêtres ouvertes et relâchant ou embarquant des passagers sans que nous sachions très bien ou ils vont ni d’où ils viennent. 
 
Et notre bus, celui dont nous nous languissons depuis  maintenant une heure et demi n'arrive toujours pas ...

Une gentille dame un peu âgée nous explique finalement qu'il nous faut prendre une camionnette blanche qui porte l'inscription "SP Town", qu'arrivés au dernier arrêt nous devrons prendre une autre camionnette en attente un peu plus loin dans la rue et qui porte l'inscription "Castle". Quand arrive la camionnette "SP Town" et que nous embarquons, elle glisse quelques mots au chauffeur pour lui demander de ne pas nous perdre en route 😁 et de passer un mot au chauffeur de la camionnette suivante pour qu'il nous récupère et nous indique ou descendre à destination. Nous la remercions chaleureusement, embarquons, échangeons un petit coucou de la main avec elle à travers la vitre et nous voilà partis. Et là, nous fouillons fébrilement nos poches et regrettons amèrement d'avoir oublié nos boules Kies !

En route pour St. Nicholas Abbey !

Une heure plus tard, alors que nous commencions à nous habituer à la musique et aux bruits de claquements de nos vertèbres s'entrechoquant sous les coups des amortisseurs défoncés de la camionnette, le chauffeur écrase les freins et nous invite à sortir. Nous sommes en pleine cambrousse barbadienne à environ 50 km de Bridgetown ...  "The abbey is there" nous indique-t-il en nous montrant d'un doigt volontaire un vague point perdu à l'horizon. Nous hésitons entre rester accroché au bus pour y finir la journée jusqu'à son retour à Bridgetown et descendre au risque de ne plus pouvoir revenir. Notre inquiétude doit se voir sur nos visages masqués (COVID oblige !) car le chauffeur nous dit aussitôt qu'il nous récupérera au même endroit après notre visite. Mais à quelle heure ? Mystère ...
 
Sylvie à la descente du bus, à 50 km de Bridgetown

Au loin, il se pourrait bien qu'il y ait St Nicholas Abbey, allez savoir ...!
 
Finalement, nous choisissons de ne pas passer pour des mauviettes et nous partons d'un pas décidé sur le chemin de campagne qui doit nous mener, peut-être, à l'abbaye
 
un km à pied, ça use les souliers ...!
 
Et finalement, nous arrivons bien à l'abbaye, mais par le chemin des écoliers. L'entrée officielle se trouve à l'opposé de la plantation et nous devrons la traverser entièrement pour aller chercher notre billet d'entrée 😀.
 
L'entrée de l'abbaye par la "petite porte"




Les cuves et autres accessoires à distiller

Traversée du parc pour rejoindre la caisse ou sont vendus les tickets. Cet arbre est âgé de plus de 400 ans et a probablement été planté à la création de la plantation.



La préposée à la vente des tickets


Un petit tour en train


Le merle noir de la Barbade aime bien le jambon fumé !

A quoi pense Sylvie ? A son retour en bus à Bridgetown ?

La côte ouest de la Barbade battue par les vents et la houle de l'Atlantique

La table des propriétaires de la plantation. Et les esclaves comment mangeaient-ils à cette époque ?

Le train sifflera ... une fois. Et encore après 2 essais manqués 😂

Reconstitution de la forêt tropicale par les propriétaires de l'abbaye

 
 La chenille rasta 😉 du Sphynx du frangipanier est une chenille de très grande taille qui peut atteindre 20 cm et de couleurs contrastées, noire à rayures jaunes vif et à tête orange. Une antenne dressée à l' extrémité arrière. Elles se nourrissent exclusivement de feuilles de frangipanier ou d'allamanda et ont un appétit énorme. Elles peuvent te défolier totalement un arbre en 24 heures. ...

... Et le Sphinx du frangipanier. Ce papillon de nuit peut atteindre 15 cm d'envergure. Son vol est vibrant comme celui du colibri et il peut comme ce dernier butiner les fleurs sans se poser

Le lendemain, nous décidons de prendre l'annexe pour aller un peu plus loin dans le sud de la baie, déjeuner dans un restaurant de plage qui sert des poissons volants frits.

Nous partageons un plat de friture de poissons volants

... puis crevette coco, médaillon de poisson et croquette au menu

La baie de Carlisle vue du restaurant de plage et AN AVEL au mouillage en fin de séquence
 
 
Nous retournerons au même endroit quelque jours plus tard, non pas pour déjeuner, mais pour aller nager en face du restaurant ou nous devrions pouvoir observer des tortues. Nous en trouvons qui reposent sur le fond à 5 m de profondeur et qui broutent tranquillement les petites algues qui poussent sur le sable. Sylvie pourra également suivre une raie léopard qui plane à quelques centimètres du sable. Filmer les tortues n'est pas simple. Munie de ma caméra GoPro étanche je descend sur le fond pour essayer de les suivre. Mais le souffle me manque vite et je dois remonter rapidement au bout d'1heure ou 2 😂. 


Baignade avec les tortues


La nuit venue, un drôle de pêcheur circule entre les bateaux à l'ancre. Il passe et repasse sur une barque munie de deux gros projecteurs et d'un moteur qui semble électrique car il est très silencieux. Placé à l'avant de sa barque, il plonge de temps à autre une épuisette dans l'eau et ramène ainsi des poissons.

Drôle de pêcheur qui ramène un poisson dans son épuisette (en fin de séquence)
 
 
Notre dernière visite sera réservée à la plage de Bathsheba, située sur la côte est de l'ile et réputée pour ses baignoires naturelles, et ses rochers sculptés par les vagues qui déferlent sans discontinuer.
 
Pour nous y rendre, nous empruntons une fois de plus le bus. Mais cette fois-ci, nous trouvons une ligne qui part de la gare routière de Fairchild, située à proximité de l'endroit ou nous laissons notre annexe.
 
Nous attendons le bus dans une sorte de couloir de barrières débouchant sur une porte grillagée qui nous donne l'impression d'être des lévriers en attente de l'ouverture des portes pour nous élancer sur la piste de course. 

La porte s'ouvre enfin sur le bus de 10h. Il est 10h45 😂. Du coup, nous ne savons pas à quel heure arrivera le bus de 11h, mais peu importe nous nous engouffrons dans celui qui se présente. Surprise, il est électrique et confortable.
 
 
La gare routière de Fairchild

Le départ des lévriers 😜. Nous sommes dans les starting blocks !



Le voyage en bus de Bridgetown à Bathsheba

Quelques photos de la plage de Bathsheba :















La plage de Bathsheba


Petit tour d'horizon de la plage
 
 
Notre séjour s'achève, et oui, toutes les bonnes choses ont une fin 😁😁 ! blague !!!
 
Nous contactons Rodney Bay Marina à St. Lucia pour connaitre les formalités d'entrée. La réponse arrive claire et concise : Un test COVID négatif de moins de 7 jours (La Barbade fait partie des Bubble countries), la copie des documents de clearance de sortie de la Barbade le tout transmit par email avec d'autres renseignements comme les derniers ports visités depuis 14 jours, etc. Il faut également compléter la page web de la marina ainsi que la page web de Sailclear. Notre arrivée doit avoir lieu entre 8h et 15h30.
 
Première étape et non des moindres : obtenir un test COVID négatif. 
 
Au moment de notre arrivée à la Barbade, le docteur Manohar Sing nous avait fait passer un test COVID à l'arrière de sa camionnette mais nous n'avions jamais reçu les résultats et le bon docteur avait empoché nos 600 dollars Barbados, soit 300 USD. Nous hésitons à refaire appel à lui.
 
Après recherche sur le web, nous nous rendons en reconnaissance au "Best Dos Santos Public Health Laboratory". Nous y découvrons une file d'attente d'une cinquantaine de personnes qui attendent pour passer un test. Nous entrons dans la file. au bout d'une heure, une jeune femme prend nos passeports, nos adresses e-mail, nous enregistre et nous remet une petite fiole remplie d'un liquide rouge avec nos noms marqués dessus. 
 
La file d'attente et la tente des enregistrements à droite de l'image
 
Tout se passe en extérieur dans la cour du laboratoire et après 2 heures debout en plein soleil, nous passons le test avec la promesse de recevoir les résultats par e-mail sous 48h. Nous n'avons rien eu à payer ...
 
4 jours plus tard, nous attendons toujours ... 😕
 
Nous repartons donc dès "potron minet" pour arriver au laboratoire à 8h. Nous sommes samedi et bien que la cour soit ouverte, les portes des bâtiments sont closes aux personnes extérieures au service. Seules quelques personnes vont et viennent. Dés que nous en voyons une qui sort ou qui se prépare à entrer, nous l'interceptons et la harcelons de questions, tant et si bien que nous apprenons que la Directrice Mme Nicole Durant doit venir sur le site vers 13h30. Celle-ci a du être informée que 2 individus louches et masqués tournaient dans la cour du laboratoire car elle vient immédiatement à notre rencontre dés son arrivée. nous l'informons de la situation et elle repart dans le building à la recherche de nos résultats. 

Pendant ce temps, la troupe des râleurs augmente ... nous sommes rejoints par un canadien, une famille américaine, un barbadien et deux nigériens, également à la recherche de leurs test et qui prennent l'avion le lendemain pour rentrer dans leurs pays respectifs. Sans test COVID ils devront annuler leurs vols ...

Vers 15h, voilà notre bon docteur Mohamar Sing qui arrive avec des tests COVID à remettre au laboratoire. Il nous reconnait et la directrice lui demande de nous faire repasser des tests avec la promesse de lancer les cultures immédiatement et de nous envoyer les résultats dans la foulée par e-mail. A voir ... 😐

Nous repassons les tests ... toujours gratuitement.

L'enregistrement administratif de Sylvie par l'un des candidats nigérian au test, embauché pour l'occasion par le docteur Sing, qui pendant ce temps farfouille un peu plus loin à l'arrière à l'arrière de son véhicule.

 
Vers 18h, la Directrice Nicole Durant nous commande un menu de restauration rapide aux frais du laboratoire. A 19h nous quittons le laboratoire, après avoir eu l'assurance que les cultures ont bien été lancées et la promesse de la Directrice de recevoir les test vers 23h.
 
Sortie du laboratoire à 19h
 
 
De retour sur An Avel et ne voyant toujours pas les tests arriver à 23h30, nous rappelons la Directrice qui nous informe qu'elle s'en occupe immédiatement. N'ayant toujours rein reçu à 5h du matin le lendemain, nous la rappelons de nouveau et recevons enfin les résultats à 6h du matin. Ils sont fort heureusement négatifs 😜 !
 
Le surlendemain, nous repartons au customs dock pour effectuer les formalités de douane et d'immigration en vue de notre départ pour St. Lucia. Et nous profitons du Wi-Fi du terminal passagers pour transmettre nos tests COVID négatifs et autres documents requis à la Capitainerie de la marina, aux services de douane et de santé de Saint Lucia. Et cela aura été un bon choix, car de retour sur An Avel un peu plus tard, nous nous apercevrons que le restaurant "Copacabana",  las de voir sa bande passante Wi-Fi réduite en permanence vient de protéger son accès 😁.
 
Le calendrier 2021 des douaniers du Customs dock 😂😂
 
A notre retour, en descendant l'échelle du quai pour monter dans l'annexe, mon téléphone glisse de ma poche et tombe dans le port 😡. Adieu mon téléphone 😭

En revenant au bateau avec l'annexe, nous faisons un crochet par le restaurant de plage ou nous avions déjà été manger une friture de poissons volants. En approchant de la plage, une vague déferle, met l'annexe de travers et la projette sur la plage. Je me retrouve le cul dans l'eau. Décidément, ce n'est pas ma journée 😕. Sylvie quand à elle a pu sauter au bon moment. Mon sac à dos qui n'était pas étanche (à retenir pour la prochaine fois) est mouillé ainsi qu'une partie de mes papiers d'identité. Heureusement, j'avais pris soin d'enfermer mon PC que j'avais amené pour transmettre les documents d'entrée à St. Lucia dans un sac en plastique. Bonne nouvelle, mon téléphone portable échappera à cette baignade forcée, vu qu'il est tombé dans le port une demi heure plus tôt 😂.
 
Notre avis qui n'engage que nous sur l'ile de la Barbade : comme nous pouvions nous y attendre à la lecture des avis de plaisanciers sur les réseaux sociaux spécialisés et autres instructions nautiques, notre séjour à la Barbade n'aura pas été à la hauteur de ce que avions espéré. La population est en générales très gentille et accueillante, mais l'ile vit au rythme du flux et du reflux des riches touristes américains et canadiens qui dépensent leur temps et leur argent entre les grands hôtels, les plages, les boutiques de duty free, les visites organisée à 300 USD par personne à la journée et autres promenades sur des catamarans bondés. En conséquence, la vie y est chère et malgré un passé très riche, le tourisme culturel se trouve dans l'indigence la plus complète. Et la baisse de ce tourisme de masse touché par le COVID semble générer de plus en plus de pauvreté et de fermetures de commerces. Déçus par l'environnement de Bridgetown, nous aurions aimé entrer plus à l'intérieur de l'ile mais sans voiture de location, cela n'a pas été possible. Ceci dit, les paysages que nous avons découvert en traversant l'ile en bus d'Ouest en Est et au Nord n'avaient rien d'exceptionnels. Quand aux plaisanciers, ils ne semblent pas les bienvenus au regards de l'accueil et de l'absence des installations et des services proposés.





Commentaires

  1. Bien cmmenté comme à l'habitude
    Profitez bien
    Amitiés

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    1. Hello Christian, merci de ton commentaire ! Selon le journal Le Monde, il semble qu'il y ait de nouvelles mesure anti COVID en Martinique pour éviter la propagation des nouvelles souches. A partir de lundi, il faudrait un test moins de 72h avant de partir, un isolement de 7 jours à l'arrivée et un nouveau test COVID pour être libéré. Je vais essayer de contacter le Cross Antilles Martinique pour en savoir plus, mais je crains que nous ne puissions pas voir nos enfants comme prévu si les mesures sont confirmées ...

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  2. Vu de la métropole, c'était bien La Barbade :), ça nous dépayse ..... La nature, le bus, le petit train, les tortues (c'était le grand bleu !!!!), la plage aux vagues, etc .....
    On continue de vous suivre :)
    Bises
    Pascal & Jeannine

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    Réponses
    1. Salut vous 2,

      Merci pour votre commentaire qui nous fait à chaque fois plaisir et qui justifie le temps que je passe sur le blog (mais nous avons tout le temps qu'il faut ! 😉)
      Coucou de la Martinique ou nous sommes arrivés lundi 1er février après une navigation éprouvante au près serré, 3 maitres de houle et 30 noeuds de vent (Trinquette et 2 ris dans la GV). Nous nous sommes bien fait rincé. Enfin surtout Sylvie car une fois le bateau réglé sur le cap et le pilote auto enclenché, je suis parti m'allonger car j'avais un peu le mal de mer 🙁
      Nous avons passé le test COVID (un de plus 😁) le lendemain matin. On doit passer une quarantaine stricte pendant une semaine puis repasser un test en sortie de quarantaine, mais ici c'est la vie en pente douce : Personne ne met son masque, personne ne respecte la quarantaine et personne ne fait de contrôle : La France en Martinique 😂!
      Nous avons retrouvé un bateau copain (SAMSOL) que nous avions rencontré à La Palma et avec l'équipage duquel nous avions sympathisé. Demain resto tous les 4 !
      Je viens de publier l'article sur Sainte Lucie 😉
      On vous fait de grosses bises à tous les 2
      Sylvie et Alain

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