SEPTEMBRE 2020 - ARCHIPEL DE MADERE

ILE DE PORTO SANTO - DU 02 AU 11 SEPTEMBRE 2020

Nous quittons CASCAIS le 02 septembre à midi après avoir relevé la météo pour les 4 jours suivants. Une dépression est positionnée au nord ouest et nous allons naviguer en lisière. Celà devrait promettre du vent mais certainement de la houle. Bref une navigation de 500 nautiques peu confortable ...

De plus, le vent est en plein dans l'axe CASCAIS - PORTO SANTO et pour éviter le plein vent arrière et les empanages involontaires dus à la houle, il nous faudra louvoyer d'un bord de grand largue à l'autre.

Le changement d'amure vent arrière est devenu compliqué depuis l'installation de la trinquette sur enrouleur : il faut en premier lieu enrouler complètement le génois pour l'aider à passer de l'autre côté. Puis relacher la retenue de bôme, détendre la bastaque sous le vent, border la grand voile, empaner en veillant à ce que le frein de bôme soit correctement réglé. Et enfin déborder la grand voile, tendre la bastaque sous le vent, tendre la retenue de bôme au vent et dérouler le génois de l'autre côté ...

Nous partons sous le soleil et un petit vent de 15 noeuds. Au large de CASCAIS, un groupe d'une vingtaine de dauphins vient jouer avec l'étrave d'AN AVEL.

Youyou les dauphins !

Images de la navigation

L'étrave d'AN AVEL

Image de la navigation et de la mer

Nous avons enfin trouvé le petit bruit qui nous agaçait depuis CASCAIS et nous empêchait de nous endormir sereinement quand le bateau roulait. Ç'était une petite planche qui battait dans un coffre à proximité du puit de dérive ! 😡

On arrive toujours à s'occuper en navigation !

Une bonne soupe ça réchauffe !

Côté pêche ç'est la Bérézina ... Nous avons trainé presque tous les leurres de la boite à pêche sur plus de 500 nautiques sans aucun résultat ... 😭 Si ce n'est un petit calamar qui a été projeté par une vague sur le pont la première nuit et un exocet (poisson volant) qui a pris notre pont pour une piste d'aterrissage pendant la troisième nuit !

Un poisson volant

Nous arrivons en vue de PORTO SANTO dimanche 06 septembre après 5 jours et 4 nuits en mer

Terre !!!

Nous longeons l'ile jusqu'à la plage ou nous allons jeter l'ancre, à proximité de la marina

Arrivée au mouillage

Avant de partir de CASCAIS, nous avions été informés qu'il nous fallait compléter un formulaire en ligne pour chacun des membres de l'équipage et qu'à notre arrivée, nous devrions passer un test COVID19. Ce dernier devrait être négatif pour que nous puissions débarquer.

Nous contactons donc la marina sur la VHF et rendez vous est pris pour passer le test le lendemainà 14h.

Nous profitons du temps ou nous sommes bloqués sur le bateau pour nous baigner. L'eau est limpide et surtout, elle est à 24° 😀

Lundi 07 à 14h. Nous avons rendez-vous au ponton B de la marina pour passer le test avec deux autres couples de plaisanciers, un français et un polonais. Nous sommes accueillis par un policier et un personnel du port qui nous emmène tous à la queue leu-leu jusqu'au bâtiment ou les tests seront réalisés. Le résultat nous parviendra par email le lendemein matin. En cas de test positif, nous devrons rester en quarantaine sur le bateau pendant 14 jours ...

Rendez-vous au ponton B

Sylvie passe le test des trous de nez 😀

Finalement, nos tests seront négatifs et nous aurons quartier libre !

PORTO SANTO est une ile d'origine volcanique de l'archipel de Madère qui constitue une province du Portugal. Les paysages sont désertiques.

Elle a été découverte en 1418 par des navigateurs portugais qui en ont pris possession au nom du Portugal. Christophe Colomb y a vécu et y a épousé Filipa Moniz, la fille du gouverneur avec laquelle il a eu un fils, Diego.

L'île bénéficie d'un climat méditerranéen influencé par le Gulf Stream. Il y souffle régulièrement un vent de 15 à 20 km (environ 10 nœuds pour les marins 😉)

La ville principale, Villa Baleira est située au bord de la grande plage qui s’étend au sud est de l'île et qui mesure 9 km de long.

Un bus décapoté fait le tour de l'île et s’arrête aux endroits remarquables. Plutôt que de louer une voiture, c’est le moyen que nous emprunterons pour visiter l'île.

Quelques images de PORTO SANTO :

AN AVEL au mouillage

AN AVEL au mouillage devant la plage

Promenade en bus autour de l'ile

AN AVEL au mouillage, tout petit devant la plage

Un p'tit tour en bus

Le pier au fond qui s'avance dans la mer

Les piliers du pier

Prise de vue depuis le pier

Photo prise à travers un cadre de béton sur la plage

La plage et le pier sur la gauche qui s'avance dans la mer

La maison de Christophe Colomb à Porto Santo

Pose déjeuner

Le centre ville

Les cactus sont nombreux à Porto Santo. Il sont couverts de figues de barbarie. Celles-ci sont malheureusement couvertes de très petites et fines épines. Nous en avons récolté et nous avons eu des épines plein les mains 😟 . Nous avons réussi à les extraire en se frottant les mains avec du sable et de l'eau de mer ...

ILE DE MADERE - DU 11 AU 22 SEPTEMBRE 2020

Nous partons pour Madère, une de nos destinations tant attendue ! Le vent vient de travers tribord et souffle à 12 nœuds.

Nous espérons bien prendre du poisson cette fois-ci et pour mettre toutes les chances de notre côté, j'installe un deuxième moulinet à tribord, sur l'un des tubes du bimini. Les équipages français rencontrés à Porto Santo ont tous pris des daurades Corifènes, il n'y a pas de raisons pour que nous soyons en reste !

Installation du moulinet de réserve qui avait pris du jeu et que j'avais conservé au cas ou ...

Départ tranquille de PORTO SANTO

Enfin une bonite ! Nous aurons eu 3 touches mais 2 poissons se sont décrochés. Ma tactique d'installer un deuxième moulinet et de traîner des leurres plus petits a fonctionné. Nous mangerons du poisson ce soir !

Une belle bonite !

Arrivée à Madère - Marina de Quinta do Lorde

Quinta do Lorde

Vue de la marina du cockpit d'AN AVEL

Devinez ce qu'il y a au menu ce soir ? De la bonite !! 😀

Nous allons à la marina qui propose un service de location de voitures en partenariat avec un loueur de FUNCHAL. La voiture est livrée directement à la marina. Le prix est de 240 € pour une TOYOTA YARIS avec 7 jours de location et rachat de franchise. Après une rapide recherche sur internet, nous trouvons à louer une SEAT IBIZA dans les mêmes conditions pour 99 €. Il faudra aller la récupérer et la rendre à l'aéroport mais un bus assure la liaison avec la marina. La caution est de 1820 € au lieu de 540 € à la marina.

L’arrêt de bus est à proximité immédiate de la sortie du village, ce qui est bien pratique.

L'arrêt de bus devant l'entrée du village

Le village et son entrée sur la gauche vu du haut d'une colline de l'autre côté de la route

En route pour l'aéroport !

Au programme de cette première journée : Visite du Jardin botanique, puis redescente à FUNCHAL ou nous laisserons la voiture pour prendre le téléphérique qui nous mènera jusqu'au village de MONTE sur une colline bien au dessus du jardin botanique. Là, nous visiterons le jardin tropical avant de redescendre en panier d'osier. Ceux-ci s’arrête à mi hauteur et nous devrons faire le reste du trajet en taxi ou à pieds pour rejoindre la voiture.

Le jardin botanique 1

Le jardin botanique 2

Le jardin botanique 3

Le jardin botanique 4

Le jardin botanique 5

Le jardin botanique 6

Le jardin botanique 7

Le jardin botanique 8

Le jardin botanique 9

Le jardin botanique 10

Le téléphérique nous emmène juste devant l'entrée du jardin tropical et nous offre une superbe vue sur la ville de FUNCHAL

Jardin tropical 1


Jardin tropical 2


Jardin tropical 3

Jardin tropical 4


Jardin tropical 5


Jardin tropical 6


Jardin tropical 7


Jardin tropical 8 - Jardin oriental


Jardin tropical 9

Jardin tropical 10

Jardin tropical 11 - Amusant de faire sonner les cloches ! 😀

Jardin tropical 12 - Azuelos

Le départ de la descente en panier se trouve à quelques pas de la sortie du jardin tropical

Il s'agit d'une descente traditionnelle dans de petits paniers en osier, qui était le mode de transport des habitants entre le village de MONTE et FUNCHAL au 19ème siècle. Cette descente en panier est aujourd'hui la principale attraction touristique de l'ile. Dirigée par deux hommes vêtus de chapeaux de paille et du costume blanc typique, la descente dure environ 10mn avec des pointes à 30 km/h. Elle prend fin dans le quartier LIVRAMENTO. Le reste du trajet peut-être effectué en taxi ou à pieds.

Là ce n'est pas nous mais une vidéo prise sur internet ...

Là, c'est Sylvie !

Et là aussi c'est nous !

Nous sommes redescendus à pieds mais les genoux ont souffert car la descente de deux kilomètres est très raide. Cela nous a fait réaliser que les genoux des hommes qui conduisent ces paniers et qui courent dans la descente plusieurs fois par jour doivent vraiment souffrir ... 😕

Retour à FUNCHAL à pieds

En fin de journée, nous revenons par le "Mercado Dos Lavradores" ou nous achetons des fruits (fruits de la passion, ananas et d'autres fruits exotiques locaux dont nous avons oublié les noms ...)

Mercado Dos Lavradores 1

Mercado Dos Lavradores 2

Mercado Dos Lavradores 3

Retour au bateau et fin de la bonite dans un bon ragout avec lait de coco, curry, ail, échalottes et pommes de terre

Bonite au lait de coco et curry

Pour le 2ème jour, nous visitons la cave Blandy des vins de Madère, puis nous nous rendons dans la quinta Frederico Freitas.

Sortie du ponton. La SEAT grise de location est garée juste devant devant. Pratique !

Les Blandys sont la seule famille de tous les fondateurs du commerce du vin de Madère à posséder encore et gérer leur propre entreprise de vin d'origine. La famille a joué un rôle de premier plan dans le développement du vin de Madère tout au long de sa longue histoire Michael et Chris Blandy sont les générations 6e et 7e à travailler dans l'entreprise.

La marque Blandy qui date de 1811 doit son nom à un anglais, John Blandy, qui s’installa sur l’île en 1810 et fit le commerce des vins de Madère. Son fils, Charles Ridpath Blandy, lui succéda dans l’entreprise. En 1925, la famille rejoignit la Madeira Wine Association, un groupe de producteurs indépendants. Leur but était de faire du commerce ensemble et de renforcer leur position sur le marché. La gestion quotidienne fut mise dans les mains de la famille Blandy. Afin d’acquérir davantage de reconnaissance internationale, ils décidèrent de collaborer avec la famille respectée des Symington. Depuis des générations, cette famille faisait partie des producteurs les plus connus de porto. Le nom de l’entreprise devint alors la Madeira Wine Company.

A noter également que la famille Blandy possède également des intérêts dans des banques et des sociétés de transport maritime.

La madérisation est une transformation du vin qui peut se produire spontanément. A l'origine le phénomène s'est produit pendant le transport de vin de Madère au Brésil à l'époque de la colonisation par le Portugal. Il a tout d'abord été envisagé que le roulis des bateaux avait provoqué cette oxydation caractéristique du vin jusqu’à ce que les portugais découvrent que la cause en était la chaleur.

De nos jours la madérisation est provoquée volontairement en chauffant un vin très riche en tanins en présence d’air. Il se produit une oxydation, qui donne à ce vin son goût caractéristique, et qui change sa couleur. Il va sans dire que la "part des anges" est très importante dans la madérisation du vin ...

L'entrée des cave Blandy

Les cèpages utilisés pour le vin de Madère

Arômes du vin de Madère

Le fondateur John Davis Blandy

La quinta de Frederico de Freitas, cette grande bâtisse rose, fut la demeure des comtes da Calçada qui y résidèrent jusque dans les années 1940. L'avocat et collectionneur Frederico de Freitas y vécut ensuite jusqu’à sa mort, en 1978, et y accumula quelques trésors qui habillent désormais les murs de ce musée (il légua la maison à la région). Grande collection d’azulejos (dans la casa dos azulejos), mobilier précieux, art religieux, tapisseries, gravures... Et une bibliothèque tout en boiseries.

Malheureusement les photos étaient interdites dans la maison et un gardien nous suivait pas à pas, ce qui était quelque peu désagréable ... Les photos étaient par contre autorisées dans le musée des Azuelos et dans le jardin.

La Quinta de Frederico de Freitas 1

Les photos ci-dessous de l'intérieur de la maison sont issues d'internet

La Quinta de Frederico de Freitas 2


La Quinta de Frederico de Freitas 3


La Quinta de Frederico de Freitas 4


La Quinta de Frederico de Freitas 5

La Quinta de Frederico de Freitas 6

La Quinta de Frederico de Freitas 7

Le musée des azuelos est très riche et présente des céramiques parfois très anciennes. A noter que les azuelos était très répandus en Europe, en orient et jusqu'en asie, mais pas en France ...

Azuelos 1

Azuelos 2

Azuelos 3

Azuelos 4

Azuelos 5 : 16ème siècle

Azuelos 6 : 16ème siècle

Azuelos 7

Azuelos 8

Le jardin de la Quinta Frederico de Freitas 1

Le jardin de la Quinta Frederico de Freitas 2

Le jardin de la Quinta Frederico de Freitas 3

Nous terminons la journée en visitant la cathédrale de FUNCHAL malheureusement envahie par les échafaudages, puis par le jardin public municipal et enfin par la fête des fleurs ce jour là à FUNCHAL.

La cathédrale de FUNCHAL

Le jardin municipal 1

Le jardin municipal 2 : A table les pigeons !

Le jardin municipal 3

Le petit marché aux fleurs

... et 2 fleurs parmi les fleurs. Quand je leur ai demandé une photo, les 2 fleurs en question jouaient avec leurs téléphones portables avec un air de s'ennuyer ferme. Leurs téléphones portables sont cachés au bout de leurs bras qui pendent derrière leurs robes 😀

Sur le chemin du retour au parking, nous croisons une manifestation revendicative. Les participants sont presque aussi nombreux que les gilets jaunes en France 😂, mais beaucoup plus pacifiques ... 😡. Ils passeront néanmoins sur la télévision locale !

Manifestation

En retournant à la marina de Quinto de Lorde, nous passons sous les pistes de l'aéroport de MACHICO

Pistes de l'aéroport de Machico

3ème jour : Visite du musée de la baleine à CANICAL, visite d'un village de pêcheur et d'un musée ethnologique.

Le musée de la baleine de Madère est LE musée à ne pas rater !

Dans sa première partie, il raconte l'histoire de la pêche aux cachalots autour de Madère et de l'utilisation des différentes parties de l'animal. Saviez-vous que le souffle du cachalot n'est pas vertical mais s'élève à 45° sur le côté et un peu en avant ? Cela est du à la position de son orifice de respiration et c'est à cette particularité que les pêcheurs les identifiaient.

Quand l'un des membres du troupeau était blessé, les autres membres se rassemblaient autour de lui. Pour cette raison, le troupeau entier était souvent décimé par les pêcheurs.

Après avoir visité la deuxième partie, les cétacés n'ont plus aucun secret pour nous : origine, adaptation au milieu marin et aux grandes profondeurs, système nerveux, peau, muscles, nourriture, capacité de plongée, et bien plus encore ...

L'entrée du musée de la baleine

Musée de la baleine : Usine de traitement des cachalots à Madère

Musée de la baleine : Cachalot

Musée de la baleine : Crâne de cachalot

Musée de la baleine : Les pêcheurs de cachalots les encerclaient pour les pousser en bord de côte ou ils ne pouvaient plus sonder dans de grandes profondeurs et échapper ainsi aux harpons

Musée de la baleine : Scène de pêche

Musée de la baleine : Halage sur la zone de traitement

Musée de la baleine : Dent de cachalot. A noter le traineau que nous retrouverons dans le musée ethnologique

Musée de la baleine :Dent de cachalot

Musée de la baleine : La salle principale ou nous avons beaucoup appris sur les cétacés

Musée de la baleine : Salle principale

Musée de la baleine

Quelques villages et sites remarquables traversés en nous rendant au musée ethnologique. Les routes sont étroites et très en pente. Elles serpentent d'une vallée à l'autre

Camara de Lobos, village de pêcheurs

Régime de bananes et fleur

Bananeraie

Cabo Girao : l'un des belvédères les plus remarquable de Madère

Cabo Girao : Nous marchons sur une grande plaque de verre à 580 mètres au dessus de la mer et nous voyons la côte minuscule sous nos pieds. Impressionnant !

Cabo Girao : Vue du belvédère

Nous nous rendons ensuite au musée ethnographique pour découvrir des scènes et des objets de la vie quotidienne des portugais au 19ème et début du 20ème siècle.

Musée ethnologique : barque de pêcheur


Musée ethnologique : cuisine

Musée ethnologique : Moulin à blé. La pierre était entrainée par une roue qui tournait avec le courant de l'eau qui circulait sous la maison

Musée ethnologique : Moulin à blé. La roue avec son axe vertical qui traverse le plafond et rejoint le moulin au dessus

Musée ethnologique : La fameuse descente en paniers d'osier dans les hauteurs de Funchal

Musée ethnologique : Traineau de transport

Musée ethnologique : Chambre à coucher

Musée ethnologique : Épicerie

Métier à tisser

4ème jour : Nous commençons par une visite à la distillerie de CALHETA ou nous achetons une bouteille de rhum de Madère. AN AVEL à tendance à se transformer progressivement en cave à vin : Porto, vin de Madère, rhum de madère. Sans oublier les bouteilles que nous avons embarqué avant notre départ : Bénédictine, Calvados et autre apéritifs ! Malheureusement, nous ne verrons pas la distillerie fonctionner car elle ne tourne qu'en mars et en avril.

La canne à sucre est depuis fort longtemps cultivée sur Madère. Initialement destinée à la production de sucre, elle est aujourd’hui exclusivement réservée à la production de miel de canne, base du fameux dessert madérien « Bolo de Mel » et de rhums agricoles. Quatre variétés de canne sont cultivées sur les terrasses de Madère, souvent de très petites surfaces, par 800 agriculteurs qui fournissent la matière première aux deux moulins principaux. La production annuelle de rhum avoisine les 240.000 litres à 100 % d’alcool et est issue de cinq producteurs dont trois, J. Faria e Filhos (Engenhos do Norte), Engenhos do Calheta et Engenho Novo da Madeira, dominent largement le marché.

Récoltée manuellement au printemps, la canne est transportée à dos d’hommes des terrasses jusqu’aux points de chargement sur la route et est ensuite livrée aux moulins pour être directement broyée. C’est donc une production toujours très artisanale. Le jus de canne subit une fermentation en général de 48 heures et la distillation est réalisée dans des colonnes.


L'entrée de la distillerie

Quel est ce petit personnel attend au comptoir 😂 ?

La récolte

Le broyage des cannes à sucre

La fermentation

Les colonnes à distiller

Après avoir vidé un verre de dégustation et acheté une bouteille de rhum et un petit gâteau au miel de canne à sucre de MADERE (en fait de la mélasse de canne à sucre), le "Bolo de mel de cana", nous repartons pour JARDIM do Mar, un petit village en bord de mer.

La route pour se rendre à Jardim do Mar monte dans les nuages

Un manguier

Une rue de Jardim do Mar. Il ne fait pas très chaud ce jour là et le ciel est couvert

La rue à chats de Jardim do Mar

Promenade dans les ruelles de Jardim do Mar et déjeuner

Nous partons ensuite pour une visite du phare de Ponta Do Pargo mais celui-ci est fermé à la visite en raison du Covid. Nous ne verrons que l'extérieur.

Phare de Ponta Do Pargo vu de la cour

Le téléphérique d'Achadas da Cruz garantit l'accès entre le village d'Achadas da Cruz et la petite plage de galets en contre bas. Quand il n'est pas utilisé par les touristes, il sert également de moyen de transport aux agriculteurs du village pour accéder aux terrains agricoles situés le long de la plage de galets et pour transporter leurs récoltes

Il a la réputation d'offrir une vue magnifique mais aussi quelques frissons pour ceux qui ont le vertige !

C'est notre prochaine destination ...

En attendant l'arrivée du téléphérique

La descente ...

C'est haut !

Un autre petit téléphérique juste à côté avec une nacelle

Même pas peur !

Promenade entre la côte et les jardins potagers

Une belle vague chevelue 😀

Ce jour là, il y avait de la houle !

La remontée ... impressionnant !

Et pour finir cette journée bien chargée, nous passons par Porto Moniz et sa piscine d'eau de mer puis par Seixal et sa plage de sable noir ...

A Porto Moniz, nous postons une carte postale pour notre petit fils Camille. Elle représente un lézard, comme ceux qui peuplent l'ile de Madère.

Dans les hauteurs de Porto Moniz

Dans les hauteurs de Porto Moniz. On distingue la piscine naturelle en contre-bas

La piscine naturelle d'eau de mer

La piscine naturelle de Porto Moniz

La plage de sable noir de Seixal

5ème et dernier jour de visite à Madère : Nous commençons notre visite par une marche matinale, enfin presque matinale car nous arrivons sur site vers 11h ... Nous avons choisi une verada pas trop longue de 3 kilomètres aller retour et 30 mètres de dénivelé. Dans les faits, nous n'arrivons pas au bon endroit pour commencer la verada et nous commençons par environ 200 mètres de dénivelé. Nous nous trompons ensuite de chemin, ce qui nous amène à parcourir la verada quasiment 3 fois ... 😓.

Cette verada dos Balcoes à Ribeiro Frio possède à l'une de ses extrémité un belvédère et à l'autre une pisciculture de truites arc en ciel qui sont ensuite réintroduites dans les rivières de Madère. Quelques unes finissent également dans les assiettes des restaurants locaux et nous comptons bien en profiter !

Verada do Ribeiro Frio 1

Verada do Ribeiro Frio 2

Verada do Ribeiro Frio 3

Verada do Ribeiro Frio 4

Verada do Ribeiro Frio 6

Verada do Ribeiro Frio 7 - Point de vue du Balcoes

Verada do Ribeiro Frio 8 - Point de vue du Balcoes

Verada do Ribeiro Frio 9 - Point de vue du Balcoes

Verada do Ribeiro Frio 10 - Point de vue du Balcoes, il n'a pas le vertige le petit oiseau !

Promenade dans la verada

Il est temps d'aller visiter la pisciculture puis d'aller manger une bonne truite grillée !

Visite de la pisciculture. Les truites réparties par taille nagent librement dans les bassins. Les bassins se succèdent avec les petites truites dans le bassin du haut, les plus grosses dans le bassin du bas ... et puis la dernière étape c'est l'assiette !

Nous repartons ensuite pour Porto da Cruz et sa piscine d'eau de mer. Sur la route, nous profitons des paysages grandioses de l'ile